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LA LITTERATURE MALTAISE

Publié le 25/10/2011

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Ainsi, le roman, la poésie et le théâtre sont les premiers genres de la littérature maltaise. Depuis que le maltais est devenu en 1934 une langue officielle, les oeuvres écrites dans l'idiome national se sont multipliées. Les autres genres littéraires sont aussi représentés. Nous n'aurons garde d'oublier la critique et l'histoire littéraire. N'est-ce pas A. Levarzini qui a étudié le mélodrame maltais dès 1905 dans Malta Letteraria? G. Curmi nous offre en 1964 une Vue panoramique de la littérature maltaise contemporaine. Il est vrai que déjà en 1855 A. Schemlin publiait sa Selva di Autori e traduttori Maltesi, et en 1980, Oliver Friggieri nous présentait un vaste tableau des lettres maltaises.

« Le roman fantastique Cependant à côté de ce roman historique né du romantisme et du sentiment national va fleurir un autre genre qui doit beaucoup au genre fantasti­ que.

Spectres, maisons hantées, châteaux en ruines, palais déserts, passages secrets, surnaturel, horreur, tendres héroïnes, cadavres, valeureux héros, vont peupler les œuvres d'Arturo Mercieca, Carlo de Von Hove jew il-Kefrija tal-bojja Go/do (Carlos de Von Hove, ou la cruauté du bourreau Goldo) de 1899, Inez jew bi nt /.

imghallag, grajja ta Malta, Kurjuza u tal-biza (Inez ou la fille du pendu, une histoire de Malte, curieuse et macabre) de 1901.

Et que dire de Ix- x ebba ta Wied Znuber (la Fille de la Vallée de Znuber) que le même romancier publie en 1912, avant de donner en 1924 L.

eghrien ta/- Katami jew il Tai/ah Kalabriz (l'Antre des cadavres ou le Mendiant venu de Calabre).

Les auteurs et les œuvres fantastiques sont légion: A.E.

Borg publie Lucjajew il-Vittma tat tradiment (Lucie ou la victime de la Trahison) 1907, Marija jew vendetta ta baruni (Marie ou la vengeance du Buron) en 1908, Amalija mart /.

assassin (Amélia la femme de l'assassin) en 1910; G.

Cumbo, plus près de nous, publie en 1935 Katauru spjun-qalbta venezjan (Le cadavre espion Cœur d'un Vénitien) et en 1937 L-id tal-mejjet jew /.

iben ta Monte Cristo (La main du mort ou le fils de Monte Cristo).

On reconnaît l'influence d'Alexandre Dumas, mais il faut ajouter celle du roman noir anglais de Horace Walpole, d'Ann Radcliff, de Clara Reeve, de Maturin.

En fait la lit­ térature maltaise a davantage produit dans le genre fantastique que la littérature italienne.

Le roman réformiste On passe petit à petit du monde extérieur au monde intérieur, aux préoccupations sociales et Inez Farrug de Caruana met l'accent sur l'inégalité entre les gouvernés et les gouvernants, et Taht Thet Sa/tpiet (Sous les trois règnes) suggère une réforme des structures de la société.

D'où le roman réformiste qui va se donner libre cours dans nombre d'œuvres Leli ta Haz-Zhir (Leli de Haz-Zghir) de Guzé Ellul Mercer (1938), U/ied in-Nanna Venut (Les enfants de Grandona Venut) de Guann Mamo (1930), Il-Quanwa ta'/.

Imhabba (La force de l'amour) de Guzé Bonnici (1938) et dans la littérature récente, citons les romans de Guzé Chetcuti, Id-Dawl ta/-Hajja (La lampe de la vie) de 1958, Imhabba u Mawt (l'Amour et la mort) de 1961, Nirien ta' Mhabba (Les feux de l'amour) de 1967.

Ces préoccupations se retrouvent du reste dans les pièces réalistes de Gino Muscat Azzo­ pardi, né en 1899, de Guzé Diacono , né en 1912 et de Guzé Chetcuti, né en 1914.

Le tout récent roman des quinze dernières années est révolutionnaire et veut établir un nou­ vel ordre de société.

Les jeunes écrivains se grou­ pent dans le Mouvement pour la promotion de la Littérature fondé en 1967.

Leur désir de renouvel­ lement est aussi bien social et politique que syn­ taxique et littéraire.

Il faut souligner le rôle de J.J.

Camilleri, qui publie en 1965 Ahna Sinjuri (Nous sommes riches) Il-Ghar tax Xi tan (l'Antre du démon) en 1973, Is-Sejha ta' /-Art (l'Appel de la Terre) en 1974 , Lino Spiteri est l'auteur de Tad­ Demm u I.

Laham (De chair et de sang) de 1968 et de Hala taz-Zghozija (Jeunesse gâchée) de 1970.

Plus important encore se révèle Frans Sammut, dans Labirint u Stejjer Ohra (Labyrinthe et autres histoires) de 1968, Il-Gagga (la Cage) de 1971 et Samuraj (Samouraï) de 1975; il montre le conflit entre l'individu et la société et comme Spiteri et Camilleri veut éliminer l'hypocrisie qu'il trouve dans la société , la vie familiale et la religion .

LE THÉATRE _________ _ On voit un jeune théâtre naître avec les mêmes tendances, celui d'Oreste Calleja, né en 1946, Francis Ebejer, né en 1925 est bilingue, il écrit en maltais et en anglais.

Il a obtenu de grands succès en 1962 avec Vaganzitas saif (Vacances d'été), Boulevard en 1964, Menz en 1966.

Il a attiré la foule maltaise, Alfred Sant, né en 1948, nous offre dans une langue manipulée une image ironique de la vie, notamment dans Fid-Dell tal-Kattidra/ (A l'ombre de la cathédrale) de 1977, par contre les pièces de Doreen Micallef (née en 1949) nous transportent déjà dans la poésie.

LA POÉSIE _________ _ La poésie est en effet privilégiée dans la littéra­ ture maltaise , Elle joue le jeu dialectique de la poé­ sie de l'art et de la poésie de la nature, que distinguait déjà Herder.

Mais nous y retrouvons les problèmes de la politique et du monde contem­ porain.

En même temps cette poésie semble se vouloir anti classique.

Anton Vassallo Le premier grand poète a été Gan Anton Vas­ sallo (1817-1868).

Nous le voyons orienté vers ces directions.

Il se veut démocrate et le peuple l'ins­ pire et lui suggère sa langue, ses thèmes, ses constructions poétiques, son apport revêt un triple caractère .

Il a introduit dans la littérature maltaise cette attitude pathétique et sentimentale qui fait de. »

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