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LA LOGE DE FEUILLAGES - Tristan et Yseut de Béroul

Publié le 15/09/2018

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il est clair que le Morrois, avant même que les amants le choisissent comme refuge, étaitdéjà un lieu forclos, une image de l'Autre Monde comme on en rencontre souvent dans les romans bretons, par exemple dans Le Chevalierde la charrette de Chrétien de Troyes (le royaume de Gorre d'où nul ne revient ressemble à un au-delà de la mort).

 

Enfermé dans le cercle magique du philtre avec Yseut, Tristan n'est pas à même cependant d'assumer sa fonction chevaleresque en mettant à mort les « lozengiers », les mauvais conseillers qui sont responsables de la dégradation de la situation. C'est donc à Gouvernai que revient la tâche d'assumer la vengeance, en tuant celui des félons qui, entraîné contre toute sagesse dans l'Autre Monde de la forêt par un de ces cerfs «« psychopompes » qui semblent annoncer la mort pour

L'« arc qui ne faut »

 

Il est difficile de se faire une idée très précise du fonctionnement de cet arc, apparemment commandé à distance, et aussi du rôle que joue cet épisode dans le cours du récit. On peut bien sûr attribuer à l'arc une valeur symbolique : tout ce que la colère de Tri stan, le bon chevalier, effeure est mis à mort du même coup, même en l'absence du héros. En outre, l'accent est mis une fois de plus sur les qualités multiples de Tristan, héros civilisateur, qui fait advenir l'ordre et la culture humaine là où ne régnent traditionnellement que le désordre et l'animalité.

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