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La machine dans la litterature au le XIX eme siecle

Publié le 18/11/2012

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LA MACHINE DANS LA LITTERATURE DU XIX SIECLE L'apparition de la machine dans la littérature est dut en grande partie à la révolution industrielle qui commence en 1705 et va peut à peut influencer l'écriture. La machine est représentée sous différente formes dans la littérature. Nous allons donc montrer sous quelles formes les auteurs la font apparaitre & ce qu'elle représente . Emile Zola auteur du milieu du XIX siècle est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902. Sa vie et son oeuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des ...

« (Raconter contexte) Germinal évoque le rapport de l’homme avec la machine.Il arrive que ces machines-monstres dévorent les hommes : le Voreux de Germinal, fosse faite de boyaux et de veines, est comparé à un organisme vivant qui vomit le charbon et avale les mineurs, tel un Moloch des temps modernes : « Et le Voreux, au fond de son trou, avec son tassement de bête méchante, s’écrasait davantage, respirait d’une haleine plus grosse et plus longue, l’air gêné de sa digestion pénible de chair humaine » Dans l’univers de Zola, les machines s’animent, se métamorphosent et prennent une vie fantastique, comme la Lison, locomotive à la sensualité toute animale de la La Bête humaine, ou l’alambic du père Colombe avec ses « récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux » (L’Assommoir).

Face à ces « machines monstres », le personnage, partagé entre attirance et répulsion, est souvent impuissant.

Le magnifique attirail du père Colombe, source de tentation et de chute, est le « miroir aux alouettes» qui entraine le héros dans la misère puis dans la folie.

Gervaise et Coupeau sont les victimes de cette idole de métal qui accélère leur déchéance.

Mais l’univers de Zola est peuplé de machines d’une tout autre envergure, des « monstres-machines », véritables gouffres dévorateurs, tels le grand magasin (Au Bonheur des dames), la mine (Germinal) .

Au Bonheur Des Dames le grand magasin est un ogre qui prend au piège les clientes et les employés : « Était-ce humain, était-ce juste, cette consommation effroyable de chair que les grands magasins faisaient chaque année ?» s’interroge Denise dans le Bonheur des dames.

Symbole de progrès technique mais aussi de destruction, la machine incarne chez Zola à la fois l’optimisme dans la science et l’angoisse que la machine ne s’emballe car, comme l’annonce la tante Phasie dans La Bête humaine, « On va vite, on est plus savant… Mais les bêtes sauvages restent des bêtes sauvages, et on aura beau inventer des mécaniques meilleures encore, il y aura quand même des bêtes sauvages dessous » (chap.

II).. »

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