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La Maison Tellier Commentaire

Publié le 01/12/2012

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Les Tombales Cinq copains mangèrent ensemble. Joseph 40 ans est l'orateur de la soirée. Sous l'empressement de ses copains, il raconte une histoire vécue dont il a gardé un bon souvenir. Un jour qu'il se rend au cimetière pour se recueillir sur la tombe d'une amie, il fait la connaissance d'une jeune femme charmante. Elle était très affectée par la mort de son mari. Joseph la raccompagne chez elle; ils ont mangeaient ensemble et il parle d'une liaison amoureuse qui va durer 3 semaines. Peu de temps plus tard, il la revoit accompagnait d'un homme de 50 ans. . Il pense avoir été berner par cette femme qu'il dit faire partie de la race des tombales au même titre que les prostituées. La Maison Tellier Résumé n°1 Un samedi soir à Fécamp, les habitués du café-bordel municipal trouvent porte close et s'en vont dépités. L'un d'entre eux s'avise que l'établissement de plaisir est fermé « pour cause de première communion «. En effet, la tenancière, madame Tellier, a décidé d'emmener sa petite troupe à la première communion de la fille de son menuisier campagnard de frère. Après un voyage en train assez tumultueux, pour cause de rencontre avec un commis voyageur, l'élégance tapageuse des filles fait illusion dans le bourg campagnard où va avoir lieu la cérémonie. Le lendemain matin, les manifestations bruyantes de leur piété provoque une extase mystique du curé. A leur retour, elles font fête aux habitués de la maison, qui ne sont pas en reste. La patronne en vient elle-même à s'abandonner, et à ne pas faire payer les passes. La liesse s'empare de tous à l'issue de cette journée religieuse. L'établissement Tellier a pignon sur rue. Il est situé en centre ville, non loin de l'Eglise. Il est tenu par une femme de tête et d'ordre, sans doute appréciée par les autorités municipales. Elle ne considère pas son activité comme infamante, et d'ailleurs elle a hérité cette maison, de la même façon que l'on hériterait un commerce de quincaillerie. Cette femme est à la tête d'une entreprise de cinq pensionnaires, envers lesquelles elle fait preuve d'une grande humanité : l'auteur en donne une illustration en parlant de régulières parties de campagne qui font penser à des escapades de pensionnaires, ce que les filles de bordel sont en quelque sorte puisqu'en entrant en maison elles aliènent une bonne part de leur liberté. L'établissement est divisé en deux parties, l'une faisant café, destiné à la clientèle la plus populaire, faite d'ouvriers et de matelots, tandis que le coeur de l'autre est un salon où se retrouve les notables de la ville, venant s'encanailler bourgeoisement, conformément à l'antinomie dont use Maupassant « une honnête débauche «. Les uns et les autres se trouvent dépités de trouver la maison close fermée, ce qui provoque un scandale, outrancier chez les matelots, honteux chez les bourgeois. Le voyage en train est révélateur du monde qui sépare la ville de la campagne. Les filles font forte impression sur les deux paysans qui sont tout d'abord les seuls à partager leur compartiment : leur toilette fait sensation sur des gens issus d'un monde qui ignore ce qu'est la prostitution, car il s'agit d'un phénomène urbain. L'arrivée d'un voyageur de commerce renverse la donne. Le terme dont il use pour parler de leur déplacement, « ces dames changent de monastère «, est révélateur : les prostituées en maison mènent véritablement une vie recluse. Elles vivent à l'ombre des murs qui permettent de préserver la société honnête et bien pensante de la contagion immorale. Qui plus est, comme voie de rédemption, le monastère est depuis des siècles une planche de salut offerte aux prostituées désireuses de quitter leur état. Les manières qu'il affiche avec les filles et le tutoiement qu'il emploie achèvent d'éclairer les deux campagnards. Personne ne venant révéler leur état dans le village habité par le frère de Madame Tellier, les filles ne font une impression durable sur les habitants, éblouis par leurs toilettes. Il est à noter que lors de la promenade qu'elles effectuent la veille de la cérémonie, Maupassant écrit que les gens se signent sur leur passage, comme il le ferait pour une procession : la comparaison religieuse file tout au long des pages consacrées à l'escapade. Le récit de la nuit que passe la jeune communiante est également un temps fort de la nouvelle : apeurée car privée de sa chambre, elle trouve refuge dans les bras d'une des filles de la maison Tellier : se révèle l'immense besoin affectif d'une fille qui vit de son corps. Corps corrompu sur lequel vient se réfugier le corps innocent de la fillette qui demain va recevoir le c...

« La Maison Tellier • • La Maison Tellier    • • • Résum é n°1    • Un samedi soir  à F écamp, les habitu és du caf é­bordel municipal trouvent porte   close et s’en vont d épit és. L’un d’entre eux s’avise que l’ établissement de plaisir   est ferm é « pour cause de premi ère communion ». En effet, la tenanci ère,   madame Tellier, a d écid é d’emmener sa petite troupe  à la premi ère communion   de la fille de son menuisier campagnard de fr ère. Apr ès un voyage en train   assez tumultueux, pour cause de rencontre avec un commis voyageur,   l’ élégance tapageuse des filles fait illusion dans le bourg campagnard o ù va   avoir lieu la c érémonie. Le lendemain matin, les manifestations bruyantes de   leur pi été provoque une extase mystique du cur é. A leur retour, elles font f ête   aux habitu és de la maison, qui ne sont pas en reste. La patronne en vient elle­ m ême  à s’abandonner, et  à ne pas faire payer les passes. La liesse s’empare   de tous  à l’issue de cette journ ée religieuse.  • • L’ établissement Tellier a pignon sur rue. Il est situ é en centre ville, non loin de   l’Eglise. Il est tenu par une femme de t ête et d’ordre, sans doute appr éciée par   les autorit és municipales. Elle ne consid ère pas son activit é comme infamante,   et d’ailleurs elle a h érité cette maison, de la m ême fa çon que l’on h ériterait un   commerce de quincaillerie. Cette femme est  à la t ête d’une entreprise de cinq   pensionnaires, envers lesquelles elle fait preuve d’une grande humanit é :   l’auteur en donne une illustration en parlant de r éguli ères parties de campagne   qui font penser  à des escapades de pensionnaires, ce que les filles de bordel   sont en quelque sorte puisqu’en entrant en maison elles ali ènent une bonne   part de leur libert é.  • • L’ établissement est divis é en deux parties, l’une faisant caf é, destin é à la   client èle la plus populaire, faite d’ouvriers et de matelots, tandis que le cœur de   l’autre est un salon o ù se retrouve les notables de la ville, venant s’encanailler   bourgeoisement, conform ément  à l’antinomie dont use Maupassant « une   honn ête d ébauche ». Les uns et les autres se trouvent d épit és de trouver la   maison close ferm ée, ce qui provoque un scandale, outrancier chez les   matelots, honteux chez les bourgeois.  •. »

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