la Mal, Arthur Rimbaud

« Vers 9 à 14 : Dénonciation de la religion, de l’indifférence de Dieu devant la souffrance des hommes (implicitement de la vénalité (aiment l’argent) des religieux). Le poème est construit sur une antithèse Mort/Vie. Il dénonce une forme particulière du mal qui relève de la trahison poétique, religieuse et éthique (à l’égard de la vie) et dont le peuple est victime.

Le sonnet ne comporte qu’une seule longue phrase entrecoupée par le commentaire du sujet lyrique.

L’organisation syntaxique de cette longue phrase met en évidence de nombreuses oppositions : 3 propositions subordonnées compléments circonstanciels de temps (quatrains) marquent la simultanéité avec la proposition principale (tercets).

Quatrain 1 Tandis que (2 vers) (Les faits). Qu’ (2 vers). Quatrain 2 Tandis que (2 vers). - Commentaire, subjectivité – (2 vers).

(Commentaire des faits et invocation à la nature). Tercet 1 Il est un Dieu qui rit (2 vers). Qui […] s’endort.

(Changement de lieu et invocation d’un « Dieu » qui invite le lecteur à une réflexion). Tercet 2 Et se réveille, quand (3 vers).

(Changement de lieu et invocation d’un « Dieu » qui invite le lecteur à une réflexion).

(6 vers). Les oppositions sont : l’extérieur et l’intérieur.

Le peuple d’un côté, le roi et « un Dieu » de l’autre côté.

Opposition entre la vie et la mort.

Problématique : Dans la préface au recueil L es Fleurs du Mal, Baudelaire exprime son projet « d’extraire la beauté du mal ».

Arthur Rimbaud entreprend il le même projet ? Nous invite t-il à une révolte poétique ?. »