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La petite de monsieur Linh

Publié le 17/01/2022

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Simple, franc, délicat, vrai et plein de sous-entendus… Voici quelques mots illustrant parfaitement ce discret roman à l'allure insignifiante. En effet, il n'a rien en rapport avec ces gros pavés intimidants aux morales pesantes. Le roman de Philippe Claudel, au contraire, est intime et sans superflu. Il met à nu l'auteur qui invite simplement le lecteur dans son univers. Cependant, bien plus qu'intime, ce roman est juste et bouleversant sans pour autant tomber dans le sermon ni la culpabilité. Il exprime une réalité trop souvent passée sous silence mais il l'exprime sans exagération et tout simplement. Le message que l'auteur fait passer est aussi un message d'amour et d'espoir.

« Ce livre, qui est assez facile à lire, est un roman avec peu de dialogues mais, pour autant, il n'ennuie pas le lecteur. Ce roman, surprenant, jusqu'à la dernière ligne, laisse le lecteur imaginer la suite.

Le titre tout aussi simple maispertinent n'a sûrement pas été choisi au hasard.

L'illustration en est tout aussi perspicace, elle représente etrésume le livre tout comme le titre.

Cette œuvre fait transparaître la solitude et la tristesse de Monsieur Linh quiquitte son pays à cause d'une guerre et emporte sa « petite fille » Sang Diû.

Le lecteur, le narrateur et lepersonnage principal ressentent la même chose, ils se noient tous dans ces grandes émotions.

Ce livre, qui estassez facile à lire, est un roman avec peu de dialogues mais, pour autant, il n'ennuie pas le lecteur.

Ce roman,surprenant, jusqu'à la dernière ligne, laisse le lecteur imaginer la suite.

Le titre tout aussi simple mais pertinent n'asûrement pas été choisi au hasard.

L'illustration en est tout aussi perspicace, elle représente et résume le livre toutcomme le titre.

Cette œuvre fait transparaître la solitude et la tristesse de Monsieur Linh qui quitte son pays àcause d'une guerre et emporte sa « petite fille » Sang Diû.

Le lecteur, le narrateur et le personnage principalressentent la même chose, ils se noient tous dans ces grandes émotions. La petite fille de Monsieur Linh est un petit roman avec un grand texte qui repose sur la solitude d'un homme qui a tout perdu.

Cet homme, Monsieur Linh, arrive dans un nouveau pays avec sa petite fille, Sang-Diû, soit « matindoux », dans sa langue natale.

Au fil du temps il noue des liens avec monsieur Bark, un gros homme solitaire.L'auteur relate souvent ces rencontres au discours indirect.

Philippe Claudel illustre ici les problèmes de l'altérité enalliant deux hommes, deux cultures, deux pays.

Le pays natal de Monsieur Linh est décrit comme beau, calme, lesgens n'y sont pas pressés et prennent le temps d'apprécier la vie alors que le pays dans lequel il vient d'arriver estdécrit comme plein de monde, de bruit, de danger, les gens y sont toujours pressés, ils courent.

Le lecteur ressentsurtout la solitude de Monsieur Linh, il ressent aussi la douleur qu'il a d'avoir tout perdu.

En effet, le vieil hommeressasse toujours son passé.

Ce roman est émouvant et en même temps intriguant et pourtant, l'auteur, PhilippeClaudel, a affirmé que ce roman ainsi que les autres qu'il a écrits l'ont été d'une traite.

Il n'a pas relu ce romanavant de le publier.

Il reconnaît cependant que pour lui, publier un roman est un acte intime mais c'est aussi unerencontre par livre interposé avec ses lecteurs.

Ce roman, facile à lire, peut plaire aux plus jeunes comme auxlecteurs expérimentés.

Tiphaine Delhaye Lors de sa sortie en 2005, La petite fille de Monsieur Linh , a valu à son auteur, Philippe Claudel, une reconnaissance du milieu de la critique qui l'attendait au tournant après son œuvre Les Ames Grises .

Pari réussi par un auteur qui s'est longtemps caché pour écrire.

Aujourd'hui, son œuvre, La petite fille de Monsieur Linh, reste dans la mémoire de ses lecteurs comme une image.

Un homme, Monsieur Linh, déraciné de sa terre, de ses origines et des siens, mortsà la guerre, débarqué en Occident (France ?) garde comme seule attache, tout contre lui, sa petite fille Sang Diû,l'objet le plus fragile et le plus merveilleux qui soit pour lui.

Il promène avec lui une « valise de cuir bouilli »,contenant des vêtements usagés, une photo jaunie et un sac de toile avec de la terre de son pays.

Cette œuvretouchante et saisissante dénonce la réalité de cette société contemporaine ; la guerre, la perte de ses repères et lerejet dont sont victimes les étrangers.

Une fin poignante que l'on n'oublie pas… Le livre de Philipe Claudel La petite fille de Monsieur Linh m'a plu , il est facile à lire et court mais demande une réflexion par rapport à ce qu'est vraiment cette petite fille.

Monsieur Linh nous fait pitié avec sa naïveté qui le faitcroire à l'existence certaine de sa petite fille.

On dirait que le narrateur partage la naïveté de M.

Linh car c'estseulement avec des indices disséminés que l'on découvre la réelle identité Sang-Diû.

Le vieil homme se souvient ainsiau tout début du livre qu'il avait vu « plus loin la petite, les yeux grands ouverts, emmaillotée, indemne, et à côté de la petite une poupée, sa poupée, aussi grosse qu'elle ».

Or à la fin du roman,« il serre la jolie poupée dans ses bras maigres […] il la serre comme il serrerait une vraie petite fille ».

Ce livre montre aussi que le lien entre deux personnes ne parlant pas la même langue peut être très fort Auteur a succès après la sortie de son livre Les Ames grises , Philippe Claudel revient en 2005 sur le devant de la scène avec une nouvelle œuvre : La petite fille de M.

Linh .

Ce livre, facilement abordable pour tous les lecteurs, est une surprise inattendue de la part de l'auteur : il y change radicalement de registre comme le signale DelphinePeras dans sa critique.

Un certain M.

Linh, étrange vieil homme, débarque d'un pays où la guerre a ravagé les siens,muni d'une simple valise à la main et de sa petite fille qui a survécu.

Elle s'appelle Sang Diû, ce qui signifie « matindoux » dans la langue natale du vieil homme.

Considérée comme la prunelle de ses yeux, elle ne pleure jamais, neréclame jamais à manger et elle s'endort dès que son grand père lui chante une chanson bien particulière :« Toujours il y a le matinToujours revient la lumièreToujours il y a un lendemainUn jour c'est toi qui seras mère.

»Dans la suite de l'histoire la rencontre entre M.

Linh et M.

Bark, un homme en retraite habitant le pays nouveau ,représente très bien l'échange avec l'étranger.

Les deux hommes se retrouvent tous les soirs sur un banc oùMonsieur Linh offre à son nouvel ami deux paquets de cigarettes par jour.

Et c'est d'ailleurs ce fameux banc quePhilippe Claudel a dessiné pour illustrer la page de couverture de son livre, signe de l'importance de ce lieu del'échange.Yann Lachever 2nd 2 La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel est un livre qui m'a plu car d'une part il a un caractère bouleversant et d'autre part l'histoire des deux personnages est fondée sur des faits réels et ouverts sur d'autrespays.. »

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