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La poésie amoureuse

Publié le 26/06/2012

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La Fin’Amor
La fin’Amor signifie l’amour courtois. C’est une conception de l’amour d’un homme pour une femme née au 12éme siècle en France avec les troubadours et qui s’est éteint dans la seconde moitié du 13ème siècle. L’amour courtois définit une relation amoureuse réglementée par un véritable cde du « savoir aimer « qui repose sur 3 notions fondamentales : 
           - Le désir : le désir disparait quand il est assouvit, alors l’amour, pour perdurer, doit être difficile à satisfaire. Ainsi l’amour courtois de l’homme se porte généralement vers une femme d’un niveau social supérieur ou épouse d’un autre. Cette conception de l’amour exige certains codes de la chevalerie, comme la soumission, le mérite, la générosité etc.
           - La mezura : désigne la dignité et la maitrise de soi dont l’amant doit faire preuve en toutes circonstances.
           - La joven qui fait référence à tout un ensemble de vertus morales (fidélité, mérite…) .
Pour obtenir les faveurs de sa dame le chevalier doit suivre un parcours semé. En attendant que la dame se donne au chevalier, elle lui offre des récompenses au gré des prouesses qu’il réalise pour elle.

« Il est connu pour la perfection de sa poésie qui exprime son amour pour Laure.

Fidèle aux règles de l’amour courtois, la poète a peu donné de renseignement sur Laure.

Cependant, la représentation réaliste de Laure dans ses poèmes, contraste avec les clichés des troubadours et de l’amour courtois (pas récit fantastique avec de nombreuses épopées).

Son œuvre majeure est un recueil poétique intitulé « Canzonière ».

Dans ce recueil, l’auteur apparait tourmenté par sa passion amoureuse.

Cette œuvre eu un retentissement phénoménal, et son style laissa sa marque sur la poésie lyrique sous la forme d’une esthétique du chant amoureux que l’on nomme « pétrarquisme ».

La poésie de Pétrarque va inspirer les poètes français de la Pléiade, comme Ronsard ou Du Bellay.

En effet, Pétrarque sera un de leur modèle, considéré comme un des modèles de perfection dans la poésie lyrique.

Ainsi, le poème « les cheveux d’or » de Pétrarque, inspirera celui de même nom, de Du Bellay.

En effet l’auteur, influencé par les poèmes de Pétrarque, en reprend les principes : il décrit la femme qu’il aime et la souffrance causée par un tel amour.

Sa douleur ne semble pourtant pas le rebuter, il parait au contraire plus déterminé.

Le Romantisme Le romantisme est un courant littéraire du XIX ème siècle.

Ce courant laisse largement place à l’expression des sentiments et des sensations, contrairement à la littérature classique.

Le romantisme s’apparent à une révolution culturelle, les hommes de ce mouvement critiquant beaucoup la société, ils ne s’accommodent pas de ce qui existe : ils dénoncent la perte de foi les solitudes nouvelles.

Quelques thèmes apparaissent de façon récurrente chez les auteurs romantiques : -> Le « moi » : les romantiques écrivent principalement à la première personne.

Ce « je » s’exprimerais au nom de tous.

C’est souvent un « moi » douloureux atteint du Mal du siècle.

-> « Mal du siècle » : Les auteurs romantiques ressentent souvent un sentiment de mélancolie, d’angoisse, un état morbide qu’ils ne peuvent supporter, où l a solitude est un enfer, où la conscience du temps qui passe, le malheur de l’homme inspirent des tentations de révoltes ou de suicide, à moins qu’il ne sombre dans la folie.

Le Mal du siècle est précurseur du spleen baudelairien.

-> L’importance du lyri sme : Le poète romantique dévoile ses sentiments, ses pensées les plus personnelles, ses souvenirs ….

Et les partage avec ses lecteurs.

Cette sensibilité se rattache souvent aux thèmes du temps qui passe et de la nature.

-> Recherche de l’évasion , l’exot isme : L’expression du mal de vivre s’accompagne de nombreuses tentatives d’évasion pour échapper au présent douloureux ( goût du passé, de l’exotisme).

-> Un nouveau type de héros : Le héros romantique se caractérise surtout par sa soif de liberté, par so n envie d’être libéré des contraintes sociales et politiques.

Le Surréalisme André Breton est le chef de file du mouvement surréaliste.

Ce courant puise son inspiration dans l’expression de la pensée, sans contrôle de la raison et en l’absence de toute logique et de toute contrainte.

Les surréalistes cherchaient la liberté absolue.

Ils prônaient une poésie révolutionnaire.

L’acte poétique était vécu comme une prise position sociale, politique , philosophique .

La trinité surréaliste était « la poésie, l’ amour, la liberté ».

La poésie, pendant cette période, exprimait une nouvelle morale de l’amour, qui trouvait son équilibre entre la puissance du désir et l’amour électif.

L’amour était une source d’inspiration inépuisable pour les surréalistes.

L’image d e la femme était exaltée et la plupart des poètes avait leur muse.. »

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