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La Querelle des anciens et des modernes.

Publié le 25/05/2011

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L'oeuvre de Boileau est la plus haute expression de la critique au XVIIe siècle. Mais, pendant toute la durée du siècle, les discussions littéraires ont été à la mode : dans les salons, où l'on se partage, à propos de deux sonnets de Benserade et de Voiture, en jobelins et en uranistes ; à l'Académie, qui publie ses Sentiments sur le Cid ; dans tous les cercles lettrés, pour lesquels un Saint-Évremond rédige des dissertations en forme. Le plus important de ces débats est célèbre sous le nom de « Querelle des anciens et des modernes «. Certes, durant tout le XVIIe siècle, le courant général porte au respect et à l'admiration des anciens. C'est la tendance de tous les grands écrivains. Mais bien des causes agissaient dans le sens contraire. Et d'abord le mérite des modernes, qui appelait et permettait d'établir la comparaison. Puis, l'antiquité est imparfaitement connue de ceux mêmes qui l'admirent : ceux qui lisent les auteurs dans le texte les interprètent parfois à travers leurs propres idées et sentiments ; ceux qui ne savent pas le grec et le latin n'ont à leur disposition que des traductions inexactes faites dans le système des « belles infidèles « de Perrot d'Ablancourt.

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