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La vie est belle - Franck Capra

Publié le 13/01/2013

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La vie est belle de Frank Capra, sorti en 1946, est un conte, une comédie dramatique et fantastique. Nous suivons tout au long du film les grands moments de la vie de Georges Bailey depuis l’enfance. Tout commence lorsqu’il sauva son jeune frère Harry de la noyade et perdit à cette occasion, l'usage de son oreille gauche. Il empêche le renvoi de Monsieur Gowers, un pharmacien, en refusant de livrer à un couple, dont le fils était atteint d'une maladie très grave, des cachets empoisonnés. Adulte, Georges se mari à Madeleine Hasch, une amie d’enfance, il eut d'elle quatre enfants. Ayant renoncé à son rêve d'enfant de devenir explorateur, pour reprendre l’entreprise familiale prêts et constructions de son père, il a toujours consacré son énergie et son argent à l'amélioration des conditions de vie des habitants de la ville de Bedford Falls, en luttant contre le désir de puissance d'un homme d'affaires sans scrupules qui règne sur la ville, Monsieur Potter .On voit ce héros assumer ses responsabilités. Il a une appro...

« était en train de se noyer.

Clarence est en fait un ange gardien de seconde classe envoyé par Dieu sur la Terre, en attente de l'obtention de ses ailes, il a empêché Georges de se suicider en simulant sa noyade.

L'instant d'après, celui-ci montre à Georges comment les habitants de la ville auraient évolué sans lui.

Il découvre alors un monde dominé par la cupidité. La ville s'appellerait Potterville et non Bedford Falls, les habitants seraient sous l'emprise du célèbre Potter où la peur et la détresse règnent.

Il n'y aurait jamais eu les maisons construites grâce à Georges et monsieur Gowers aurait été plusieurs années en prison et serait devenu alcoolique suite à l'empoisonnement de l'enfant atteint d'une maladie grave car personne ne l'en aurait empêché.

Harry, le frère cadet, se serait noyé et n'aurait pu sauver tous les hommes à qui il a porté secours pendant la guerre.

La mère de Georges serait une veuve aigrie, elle lui annonce même que l'oncle Billy serait devenu fou après la faillite de ses affaires.

Madeleine serait une bibliothécaire vieille fille et leurs enfants n'existeraient pas. Se rendant compte de ce qui aurait pu arriver, Georges demande à revivre.

Lorsqu'enfin il revient de cet épisode surréaliste et cauchemardesque, sur le pont où il soupirait, il devient euphorique, puisqu'il a retrouvé sa réalité où les gens l'aiment et le connaissent.

D'un coup, sa situation sans issue ne pèse plus bien lourd devant la joie qu'il éprouve à être simplement en vie.

Il a surtout enfin gagné le respect de lui-même, la dignité et la fierté qu'il avait un moment perdue, submergé par ses problèmes.  En rentrant, il sert ses enfants et sa femme dans les bras et découvre, grâce à Madeleine, que tous ses amis se sont cotisés pour lui procurer l'argent qui lui manquait, un vrai esprit de solidarité. La morale est simple et profonde, malgré tout, la vie est belle.

C'est ce que le film montre très explicitement, allant d'un idéalisme enthousiaste à la détresse la plus profonde.  C'est une histoire très émouvante, je conseille à tout le monde de voir ce film, il m'a questionné sur mon rapport au monde, c'est un film optimiste par excellence.

C'est une très belle leçon de vie, une hymne à la vie, au courage, à la volonté, à la générosité et au partage que nous offre Frank Capra.

Chaque être à un rôle symbolique à jouer dans l'existence, il se cache en l'humain des montagnes de bonté.

Profondément humaniste, touchant et sincère tel est l'exceptionnelle oeuvre de Capra.

Après le visionnage de ce film au bonheur contagieux, je me suis dit « il n'y a pas de doute possible, la vie est belle ».. »

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