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LAMARTINE, 1790-1869. VIE ET OEUVRE

Publié le 17/01/2012

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lamartine

 

« Un Chateaubriand en vers« a dit de lui un critique. Ce qui est vrai pour les thèmes: la mer, la nature, la nuit, la clarté lunaire, les tristesses de l'automne. Ce qui est vrai aussi pour la vie, du moins jusqu'en 1835. Mais son vers, de vocabulaire encore, très classique, revêt une allure fluide et vaporeuse,. très éloignée du pittoresque rigoureux de Chateaubriand.

lamartine

« l t LAMARTINE 347 s'explique que son désespoir anti-chrétien s'adoucisse et fasse place à un retour sincère à la religion.

3) 1880-1851 : Poète et homme politique.

Il démissionne pour faire un grand voyage en Orient (comme Chateaubriand), _préparation à une vaste épopée chrétienne (comme les Martyrs): l'Epopée du Curé de Village.

Mais, à Damas, sa fille tombe malade et, malgré les prières ardentes ~ Lamartine, meurt.

Persuadé que Dieu le punit d'être resté catholique, au lieu de servir la Religion Humanitaire de l'avenir (voir page 38), il décide d'en devenir l'artisan.

Jocelyn (1836), La Chute d'un Ange (1838), aussi bien que son activité politique comme député, comme initiateur de la Campagne des Banquets, comme auteur de J'Histoire des Girondins (1847), comme Président du Gouvernement Provisoire (en 1848), ne so11t qu" divers aspects de son travail en faveur de la Religion de l'Humanité.

4) 1841-1869: L'interminable et laborieux crépuscule.

Complètement ruiné, privé de toute possibilité d'action politique par le Coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon Ill), il se fait inditléremment journaliste, romancier, historien, critique littéraire pour vivre et payer ses dettes, qui ne font que croltre par suite .de maladroites spéculations.

Après 18 an~ d'un travail de forçat littéraire, sans grande valeur, parce que trop hâtif, à l'exception de ses délicieux souvenirs d'enfance, les C(mfidences, il meurt le 27 révrier 1869.

SA POÉSIE.

Il fut tour à tour poète lyrique ou épique, rarement sati­ rique {A Némésis), romancier, orateur politique, historien, critique, journaliste.

Mais, seul le poète reste très grand.

3 constantes : • La nature de son vors vaporeux, liquide, sentimental, très harmonieux, sans aucun pittoresque, , avec des traces nombi·eu:;es de néo-classicis1ue : mots nobles, épithètes vagues, nombreuses périphrases.

versification très régulière.

• Un point de repère : Dle•t ; d'abord à demi rejeté par l'homme révolté, puis retrouvé avec soulagement ; enfin dégagé de son aspect catholique orthodoxe pour devenir le Dieu humanitaire, sensible au cœur.

e Une attitude familière :la Méditation élégiaque et lyriqu•.. »

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