L'Amoureuse de Paul Eluard

« II/ Lyrisme, ressenti du lecteur 1.

Obsession d’Eluard pour la femme aimée ( Gala ) - Effet doux tout au long du poème grâce aux allitérations en [m] et les assonances en [on] et [en] - Titre « L’Amoureuse » est composé de sons doux --> tendresse - V1 « elle est debout sur mes paupières » , vers imagé pour exprimer la vision obsédante de sa muse, il l’imagine constamment même lorsqu’il ferme les yeux - V3 « ses cheveux sont dans les miens », véritable fusion, imbrication entre les 2 pers - Différents sens olfactifs mis à l’épreuve pour se souvenir de sa bien -aimée : - toucher v3 : «Elle a la forme de mes mains » - vue : v5 « Elle a la couleur de mes yeux » 2.

Desespoir et solitude d’Eluard après la rupture avec cette femme tant aimée - 1 ère strophe dédiée à l’imaginaire alors que la 2 ème révèle la profonde solitude de l’auteur  « Elle a la forme de mes mains » 1 ère strophe, souvenir des caresses d’autrefois qu’i l ne peut pas oublier  « Elle a toujours les yeux ouverts et m’empêche de dormir » , 2eme strophe, solitude de l’auteur alors que la présence de Gala le « hante » - Antithèse v11 et v12 : « Me font rire, pleurer et rire.

» et « Parler sans avoir rien à dire » les souvenirs le font rire mais aussi pleurer car il sait que ce bonheur a pris fin .

Idée de lassitude et de désintérêt pour la vie sans amour.

- Champ lexical de l’obscurité et de la lumière : « ombre », « soleil », « lumière », « yeux ouverts », « paupière s », l’obscurité est synonyme de solitude pour l’auteur III/ ( Tradition )/ Modernité 1.

Forme - L’Amoureuse , poème régulier en vers octosyllabiques - Pas de rime composé, schéma des rimes : ABBCDE – FGHIGG - 2 strophes de 6 vers chacune ( sizain ) - Longueur du vers inférieur à l’alexandrin classique --> rupture avant -terme de la liaison amoureuse - 2.

Rêve, thème principal du surréalisme.

- Rêve : ouverture sur un monde merveilleux, aucun contrôle de la raison ne s’y exerce - Véritable dualité entre le rêve, ses souvenirs et l’absence de sa muse (réalité) - --> simplicité des mots trait d’union entre le rêve et la réalité « soleils », « mains », « dormir »...

- V 8-9 « Ses rêves en pleine lumière font s’évaporer les soleils » désigne les souvenirs heureux d’autrefois balayés par leur rupture et le plonge dans une profonde obscurité - V4 « Elle s’engloutit dans mon ombre », vision intérieure, sorte de rêverie. »