le colonel chabert

« qui répond à « l'Hospice des Enfants Trouvé » .

le Colonel est parti de rien et il retourne à la fin de sa vie à la misère,au néant.

Il a tout perdu même la raison.

Le mot l2 « mourir » forme un contraste avec le mot l3  « conquérir » qui résume bien la destinée du Colonel Chabert qui est passé de l'anonymat à la gloire pour arriver à la déchéance la plus totale. Le dénouement du roman s'exprime aussi à travers Derville,l'avoué du Colonel Chabert ,qui est un personnage central.

Il laisse entrevoir son avenir avec à la fin texte cette phrase « je vais vivre à la campagne ».

Son dégoût de la vie parisienne le mène à la fuite.

Tout au long de cet extrait ,Derville veut démontrer pourquoi il préfère partir.

Son dialogue avec Gobseck ressemble à un dialogue délibératif comme s'il démontrait la culpabilité de la société face à la misère humaine pour en arriver à une décision finale:Partir.

Ce dialogue ou plutôt monologue fait penser à une scène de théâtre de part la vivacité des propos de Derville.

On peut imaginer l'intonation de Derville avec la ponctuation composée essentiellement de points d'exclamation et de points d'interrogation. Derville argumente son point de vue par différents témoignage de vies en répétant comme une litanie l'expression «  j'ai vu » pour montrer la cruauté de la société.

Finalement il préfère abandonner car il sait qu'il n'existe aucun espoir dans cette société parisienne. Derville propose une vision noire de cette société et de ses valeurs .

Trois personnages,trois notables en sont les principaux témoins : le prêtre, le médecin, l'homme de loi.

Tous les trois connaissent les maux du monde et l6 « ne peuvent pas l'estimer ».

Derville compare l'avoué au prêtre et au médecin .Celui-ci soigne les maux physiques de ses patients.

Le prêtre exprime un certain orgueil corroboré par l10  «  qui le rendent intéressant,qui le grandissent et consolent l'âme du médiateur ».

La religion lui donne le droit de pardonner. Mais au fond ces notables constatent que ce monde nouveau de la Restauration est corrompu.

Comme le dit Derville l7 « ils portent le deuil de toutes les vertus » .

Honoré de Balzac fait allusion aux vertus de l'Empire sous Napoléon,aux valeurs de courage, de loyauté et d'honnêteté.

Le monde de la Restauration est un monde cruel et corrompu où seul l'argent compte. Mais la justice ne peut pas soigner et reste impuissante dans l14 les « égoûts » de la société que sont leurs études.

Les procédures de justice sont devenues longues et complexes, Derville n'a plus d'espoir.  . »