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Le copte: langue et littérature

Publié le 03/10/2013

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Les manuscrits et les os-traca en écriture copte qui sont parvenus jus-qu'à nous représentent une masse fabuleuse de documents et consti-tuent à différents titres de précieux témoigna-ges : sur la vie quoti-dienne dans l'Égypte byzantine puis arabe, sur les débuts du chris-tianisme, mais aussi sur l'histoire des techniques du livre.

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« écrits coptes sont donc des tra­ ductions, essentiellement du Nouveau Testament et des Psaumes, puis de textes apo­ cryphes fameux comme Le Pasteur d'Hermas, ou de litté­ rature patristique comme Les Épîtres clémentines.

Une lit­ térature autochtone apparaît avec les écrits monastiques, tels que la règle de saint Pa­ côme, et s'affirme avec l'œu­ vre de Chénouté (fin du IV• siècle), abbé du monastère d'Atripé (monastère Blanc) en Haute - Égypte, dont les lettres et les sermons se ré­ pandent parmi la chrétienté d'Égypte.

Vers le VI• siècle fleu­ rit le genre hagiographique : vies de saints, passions de martyrs, miracles, merveilles en tout genre où ressurgit parfois le vieux fond païen de l'Égypte ancienne ...

La littérature copte s'épa­ nouit jusqu'à l'invasion mu­ sulmane, qui amènera à tout traduire en arabe : c'est ainsi que des pans entiers de litté­ rature copte ne sont connus que dans cette langue.

Ce­ pendant la littérature profa­ ne n'est pas en reste : textes fiscaux et de droit privé, ( re­ connaissances de dettes, re­ çus, prêts, actes de vente, tes­ taments, etc.) sont rédigés par des scribes de profession, souvent sur des tessons de poteries, des éclats de calcaire (ostracas) qui ne coûtaient rien, contrairement au papyrus ou au parchemin, et qui pou­ vaient être réutilisés.

Les textes magiques n'étaient pas rares.

Dans les bibliothèques des monastères L es premiers manuscrits coptes commencent à ar­ river en Europe au XVII° siè­ cle, et de précieuses décou­ vertes se succéderont jusqu'à nos jours.

Dans les années 1880, Gaston Maspero décou­ vre dans une petite pièce du monastère Blanc, alors désaf­ fecté, une masse de manus­ crits, la plupart en très mau­ vais état, provenant de l'an­ cienne bibliothèque du cou­ vent.

Des 1 OO 000 feuil lets conservés (représentant sans doute 10 % de la collection originale) la moitié est acqui­ se par la Bibliothèque natio­ nale de France et l'autre dis­ persée à travers le monde.

En 1910, c'est dans les ruines d'un couvent du Fayoum qu'une cinquantaine de ma­ nuscrits en très bon état sont mis au jour et achetés pour la collection Pierpont Morgan à New York.

Comportant systé­ matiquement la date, le lieu de rédaction et le nom du co­ piste, ils attestent l'existence de grands centres de copie dans le Fayoum.. »

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