Le dénouement de Regain de Giono

« Le texte étudié est issu du roman Regain, qui compose la trilogie de Pan, publié en 1930.

Un village de Provence estabandonné, et son dernier habitant, Panturle, en rencontrant Arsule va tenter de faire renaître son village.

Nous étudions ici,le dénouement, c'est à dire la fin du roman, dans laquelle Panturle, après l'annonce de la naissance de son enfant va voir leschamps qu'il a repris pour faire renaitre le village, et savoure sa victoire, lorsqu'il constate que la terre est redevenue riche etfertile en en prenant une poignée.

Lorsqu'il savoure sa « victoire », Panturle s'ouvre vers l'avenir.

Il communie également avec la Nature lors de son hymne.Dans un premier temps nous allons donc étudier le dénouement, en traitant cette double victoire du personnage, l'ouverturesur l'avenir également.

Puis dans un second temps, c'est l'hymne à la Nature, avec la communion de Panturle avec celle ci,puis l'harmonie retrouvée avec aussi.

Dans le dénouement de Regain, Panturle, le héros principal et dernier habitant de son village savoure ce qui est pour lui, unedouble victoire.

Double, car il est parvenu à raviver des terres qui étaient depuis longtemps stériles, afin de relancer uneactivité agricole dans Aubignane, et cela pourrait avoir comme conséquence de faire revenir les gens qui avaient délaissé larégion.

Cette victoire, donc, provoque un énorme sentiment de joie (ligne 7 : « Il est tout embaumé de sa joie ».), joie qu'ilveut savourer « comme un mouton qui mange de la saladelle du soir sur les collines.

» (ligne 11).

La victoire est d'autant plussavoureuse, puisque la nouvelle qu'il allait avoir un enfant de sa femme Arsule vient de lui parvenir.

Le personnage seprojette donc dans l'avenir, en voyant ces terres de nouveau fertiles, puisque grâce à elles, il pourra faire vivre sa futurepetite famille.

Panturle est énormément heureux.

Il a tellement été en contact avec ces terres, qu'il finit par communier avecla Nature.

En prenant une poignée de terre, et en admirant comment elle est devenue très riche, Panturle ne tarit pas d'éloges à l'égardde l'extérieur.

C'est un véritable hymne à la Nature.

Cet hymne se caractérise par la communion à laquelle on assiste entre« elle » et le héros du roman (ligne 16: « C'est une terre de beaucoup de bonne volonté »).

Ce sentiment de communion estd'autant plus fort pour le personnage, qu'il a travaillé très dur pour obtenir un résultat pareil (ligne 19-20: « Il lui a passédevant les yeux l'image de la terre ancienne, renfrognées et poilue avec ses aigres genêts et ses herbes au couteau.

»).

Une certaine admiration se dégage même de Panturle.

Une admiration telle, que la Nature passe au rang de divinité, aumoyen du procédé du panthéisme.

Ces champs deviennent comme un temple de l'antiquité grecque, ce qui peut se devinergrâce à la comparaison faite entre l'homme et une colonne (ligne 27: « Il est solidement enfoncé dans la terre comme unecolonne.

»).

Dans ce dénouement très complet, bien que concis de Regain de Giono, on assiste à la fin du roman.

Le personnage principal,Panturle est libéré de tous ses maux, tels que la peur de voir son village mourir, puisqu'il est le dernier habitant présent surplace, ou même le fait de finir vieux garçon, car il a fait la rencontre d'Arsule, la mère de son futur enfant, qu'elle attend.Grâce aussi à un travail énorme, l'activité agricole peut reprendre dans son village, car les terres devenues arides et stérilessont maintenant redevenue fertile et humides.

Tous les éléments « types » de l'excipit sont présents, cela va du sentimentde joie, de libération (dans ce cas, cependant, tout dépend de l'ouvrage), de l'ouverture vers l'avenir, bien que plus subtile,ainsi qu'une réflexion sage sur ce qui l'entoure, ici donc, les champs qu'il a du raviver.

On peut donc dire que cette fin deroman, est une fin exemplaire, et respecte tous les codes du genre romanesque.

Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-travail-technique-karl-marx-lettre-annenkov-decembre-1846-commentaire-98239.html. »