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Le désert des Tartares

Publié le 13/02/2013

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Le désert des Tartares est une ?uvre de Dino Buzzati écrit en 1940 et traduit en 1949. Le roman retrace la vie militaire d'un jeune officier, Giovanni Drogo, envoyé à sa sortie de l'école militaire au fort Bastiani pour atteindre la gloire et la reconnaissance. C'est un roman basé sur la fuite du temps, ainsi que sur l'attente perpétuelle d'une guerre contre les ennemis du Nord. Notre passage se situe dans le chapitre XV et relate en partie son deuxième séjour en ville après une permission d'un mois. Nous verrons en quoi ce passage marque un changement dans la perception du temps pour le personnage de Drogo. Et pour y répondre nous verrons dans un premier temps, un retour prématuré avec un passage en ville décevant et une perte d'identité, dans un second temps, la fuite du temps, avec la découverte du temps qui passe ainsi qu'une attente inutile I/ Un retour prématuré a) Un passage en ville décevant. Le second passage en ville de Drogo, ne fait que confirmer ce qu'il ressentait déjà lors de son premier retour en ville. En effet, à son premier séjour, la ville était déjà ressenti comme étrangère tout comme sa maison familiale, en effet dans le chapitre 18, on parle de quelque chose de « mesquin «, de sensation de tristesse avec « tristesse désabusée « et d'une maison vide ou personne ne l'attendait. « Le monde entier vivait donc en se passant parfaitement de Giovanni Drogo «. La ville elle-même n'était plus aussi attrayante qu'il espérait « chaque fois, il sortait plein des vagues espoirs [...] chaque fois il rentrait déçu «. C'est pourquoi son second passage en ville n'est qu'un reflet de son précédent séjour, la sensation de déception et d'autant plus grande puisqu'il coupe court à sa permission « il vient d'avoir un mois de permission ; mais au bout de vingt jours il s'en retourne déjà «. Le deuxième séjour est une continuité du premier, en ce qui concerne la maison elle n'a pas changé dans le chapitre 18 « la maison lui semblait vide « et ici « la maison est presque à chaque fois déserte «, pour ce qui est de sa famille, ses frères sont dans des endroits différents et ici ils sont constamment absents. Cependant dans le passage étudié, l'impression de solitude domine, en effet, nous avons la présence de mot comme : « déserte «, « vide pour toujours «, « éternellement absents «, « plus de signes d'une vie « qui crée une sensation de solitude extrême et d'abandon de Dro...

« par les soldats comme au chapitre 8, avec «    du beau monde, de la musique, de jolies   femmes   », ou encore «    on entendait des violons et des rires, des voix de femmes…   » Dans le roman, la ville a une imagine positive, elle symbolise la vie active, le joie, et les   plaisirs mais une fois de retour dans cette ville tant convoité, Drogo d écouvre tout ces   aspects n égatifs et c’est avec impatience qu’il souhaite repartir au plus vite de sa ville   natale b) Une perte d’identit é             Son   retour   en   ville   et   son   d épart   pr écoce   marque   en   quelque   sorte   la   perte   d’identit é de Drogo. En effet, son identit é consistait dans le fait qu’il appartenait  à une   famille, qu’il habitait dans un endroit chaleureux entour é de sa m ère, de ses fr ères et   des  ses amis. Et maintenant qu’il se sent totalement  étranger  dans ce monde qu’il a   pourtant  parfaitement  connu  et  qui  était  symbole  de  protection,  il   se  retrouve  seul  et   prend conscience qu’il ne reste rien de la ville fantasm é, et donc rien de son ancienne   identit é  d’avant   soldat.

  «     Les   voix   r ésonnent   exag érément   et   il   n’est   pas   suffisant   d’ouvrir les fen êtres au soleil.

  » Drogo  est  comme  un   exil é,  il   marche  dans  les  rues  comme  une  ombre  et  est  per çu   comme telle puisque ses amis «   le saluent  à la h âte   ». De plus l’ajout d’   «   ancien   »  à   amis marque bien un temps r évolu. En allant en ville, il souhaitait retrouver ses habitudes mais ne les retrouvant pas, nous   assistons  également  à une perte de ses rep ères. Sur le plan social donc, Drogo ne se sent plus  à sa place dans son cadre familial, il a   des   sentiments   controvers és   «     une   peine   difficile   à   exprimer   »,   et   se   sent   «compl ètement   étranger   »   ce   qui   accentue   cette   perte   d’identit é,   m ême   apr ès   une   longue   absence   loin   de   sa   famille,   il   ne   ressent   pas   le   besoin   de   s’attarder   aupr ès   d’eux ou du moins quand ils sont l à. Tout lui semble indiff érent et sur jou é «    les voix r ésonnent exag érément   »  Ce   trouble   dans   l’identit é  de   Drogo   est   également   per çu   dans   le   faite   qu’avant   sa   maison  familiale  repr ésentait  tout  et  que  maintenant  il   semblerait  que   ce   soit  le   Fort   alors qu’au d ébut du roman rien ne pr ésageait cela.  II/ La fuite du temps a) la découverte du temps qui passe Le   temps   passe   inexorablement,   c’est   ce   que   va   d écouvrir   pour   la   premi ère   fois   le   personnage   de   Drogo   dans   le   passage   étudi é.

  En   effet,   le   «     h élas   !   »   marque   un  . »

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