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Le mariage de figaro , acte 1 , scène 1

Publié le 15/11/2014

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Le mariage de figaro , acte 1 , scène 1 Le mariage de Figaro, pièce qui a connu un grand succès, durant l'ancien régime (le temps des lumières) cette pièce constitue le second volet d'une trilogie sur la route Almaviva. La scène présentée ici c'est l'exposition. Elle met en scène dans un dialogue Figaro et sa promise Suzanne, qu'il doit épouser dans la journée. Dans cette pièce, c'est le Figaro accompagné de la servante Suzanne qui ouvre la pièce. Les deux valets annoncent « la plus badine des intrigues ». La première scène fonctionne comme une ouverture en informant sur le genre, le style, le ton de la pièce. En quoi cette scène rempli tel sa fonction de scène d'exposition ? Contrairement au théâtre classique, le théâtre de Beaumarchais donne de nombreuses indications scéniques entre parenthèses didascalies charentaises. Éléments du décor, action, position des personnages, costume rien n'est laissé au hasard, de telle sorte que le dramaturge à pu être considéré comme le père de la mise en scène écrite. Toutes ces précisions ne sont pas esthétique, elles sont aussi aussi une fonction symbolique. Les didascalies du premier acte situent l'action dans une chambre à demi démeublée. Dans cette chambre se trouve Figaro et Suzanne, l'un mesurant le plancher avec c'est avec une toise, l'autre se regardant dans une glace. Tout porte à croire qu'il s'agit d'une chambre nuptiale même si le lit conjugal n'est pas présent. La pièce s'ouvre sur un tableau charmant, celui des futurs époux. Comme le confirme la deuxième réplique de Figaro, « le matin des noces »...
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« sur un tableau charmant, celui des futurs époux.

Comme le confirme la deuxième réplique de Figaro, « le matin des noces », le cadre spatio-temporelles est donner dès le lever du rideau et en fait le décor n'a pas seulement une valeur décorative.

La pièce commence donc in médias res. Le lit conjugal, mentionnée avec insistance par Figaro, « ce beau lit que monseigneur nous donne », est une métonymie du désir et contribue à donner une indication sur la féliciter attendu, celle du mariage de Figaro. C'est hypothèse de la chambre nuptiale est confirmée par le « chapeau de la mariée » et « le petit bouquet de fleur d'Orange » : les fleurs d'oranger sont le symbole de la virginité et de la féminité, Suzanne apparaît comme une jeune fille coquette, féminine et donne fraîcheur et gaieté à la scène. Les objets que constituent les accessoires et le mobilier sont donc représentatif d'un milieu intime que chacun des personnages cherchent à s'approprier. À la vision plutôt statique de Suzanne, s'oppose celle, dynamique, de Figaro mesurant l'espace de la chambre. Pour lui, sa chambre et « la plus commode du château ». Figaro paraît se satisfaire de sa condition de valet puisqu'il accepte d'être logé et meublé par son maître.

Le lieu que lui attribue son maître et le lieu qui lui plaît, comme le souligne un vocabulaire de louange : « bonne grâce, beau lit », et l'utilisation du superlatif : « la plus commode ». cela témoigne de son manque de lucidité car Figaro ne voit pas que cet espace est miné et piégée.

Suzanne a compris que si sa chambre est à côté de celle du comte c'est pour que celui-ci puisse aisément profiter d'elle. Salut et symbolique, la femme est enfermée et elle est au service du seigneur, comme une proie qui ne peut pas échapper au désir du comte. La pièce sombre sur une réflexion sur le statut des femmes, sur les privilèges qui conduisent aux amis : c'est le « droit du seigneur, ce droit honteux » que dénoncent les deux protagonistes.

Susan insiste en effet sur la puissance de la femme à se défendre : « seul à seul » « secrètement » « en secret ». Cette chambre et le lieu de convergence de tous les conflits : conflit des désirs, de l'argent du pouvoir. Conflits des désirs : Figaro/Suzanne, le compte/Suzanne. »

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