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LE PREMIER FLAUBERT

Publié le 01/03/2012

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flaubert

De l'histoire, Flaubert passe à la philosophie de l'histoire, à la réflexion sur la destinée humaine, sous l'influence de Balzac, de Byron et de Quinet. De 1835 à 1839, il compose sept contes philosophiques, quatre contes "fantastiques''. Une "physiologie" (Leçon d'Histoire Naturelle: genre commis) et deux "mystères". La Danse des Morts et Smarh, vieux mystère. Ces oeuvres exposent les résultats de l'enquête que le jeune collégien mène sur son temps, c'est-à-dire sa révolte contre la société bourgeoise. (Un Parfum à sentir ou les Baladins, Quidquid Volueris, Passion et vertu) ou le spiritualisme chrétien (Rêve d'Enfer, La Danse des Morts, Smarh, Les Funérailles du Docteur Mathurin)....

flaubert

« 140 1 MANUEL D'HISTOIRE LITTERAIRE DE LA FRANCE en commun ; Gustave ; enfin Caroline (née en 1824).

Celle-ci a été la compagne de jeu et la confidente la plus intime de son frère : leur tendresse réciproque remplit les lettres qu'ils ·s'écrivent quand ils sont séparés (voyage de 1840; séjours à Paris de 1841- 1844).

L'enfance de Gustave Flaubert, en ce qui concerne le .cadre familial, semble avoir été une enfance heureuse.

Il avait une profonde admiration pour son père, dont il fera le plus élogieux des portraits dans Madame Bovary (sous le nom du doc-· teur Larivière), et adorait sa mère, qu'il ne voudra jamais quitter.

Les .

morts successives de son père et de sa sœur, au début· de l'année 1846, porteront un coup très dur à Flaubert, et expliquent en partie son profond pessimisme.

Très tôt, le· jeune Gustave va prendre la vie au sérieux, à l'image de ses auteurs favoris d'alors, les romantiques.

Il entre au Collège royal de Rouen en 1834, en huitième, se montrera assez bon élève, sur­ tout en histoire, en sciences naturelles; en philoso­ phie, et réussira son baccalauréat en 1840, à l'âge normal de dix-huit ans.

Mais, plus que ses études , « classiques ''• comptent ses lectures romantiques.

Dès 1835 il se passionne pour le théâtre de Dumas et de Hugo ; il découvre ensuite Balzac, Byron, Edgar Quinet, c'est-à-dire le romantisme « philosophique " ; en 1838, il lit les Confessions de Rousseau, et se pose le problème fondamental du romantisme : la remise en question et la recréation du monde à partir du moi.

En 1839, enfin, dernière révélation, celle du marquis de Sade (lettre du 15 juillet).

L'influence du « divin marquis " est essentielle sur la pensée et l'œuvre de Flaubert, sinon sur sa vie.

Sa conception de la nature humaine doit beaucoup à celui en qui il voyait « l'incarnation de I'Antiphysis " (Journal des Goncourt, éd.

Ricatte, ·t.

IV).

· Les œuvres de jeunesse de Flaubert reflètent. »

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