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Le théatre

Publié le 25/05/2014

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Type Bac Le Théâtre Note : Observations : Question : Dans ce corpus de texte, on retrouve l'acte 4 scène 4 de Ruy Blas écrit par Hugo. On a aussi, la scène de dénouement de l'acte 4 scène 14 de Caligula de Camus. Pour finir, on a en notre possession, un extrait de Le roi se meurt de Ionesco. Premièrement il est bon de préciser que ces trois extraits sont des textes de théâtre. En effet, on remarque cela grâce à la présence de didascalies et de différents personnages qui prennent la parole. De plus, ces trois pièces sont éponymes car le nom du héros donne son nom à la pièce « Ruy Blas », « Caligula » et « le Roi ». Tous ces textes représentent ou plutôt annonce la mort du personnage principal. Ruy Blas s'empoisonne et meurt dans les bras de la personnes qu'il aime. Il commet un suicide par amour et générosité ce qui fait donc que sa mort est tragique. De même que pour Caligula qui doit être assassiné et qui pleure sa mort certaine qui sera atroce et qui relève donc du tragique ainsi que pour le Roi qui a une grave maladie qui causera sa mort inévitablement. Mais ces textes sont aussi très différents. En effet, tous trois sont issus de différents types théâtraux. Ruy Blas est un drame romantique et pathétique car on ne peut qu'éprouver de la pitié pour le personnage et la reine qui sont comme des amoureux maudit, des Roméo et Juliette à la Hugo. Dans Caligula on retrouve se même registre pathétique car Caligula pleure et devient (peut être trop tard) enfin un être humain car il découvre la lâcheté « quel dégoût, après avoir tant méprisé les autres, de se sentir de la même lâcheté dans l'âme » mais cette fois-ci, cet oeuvre est presque didactique car le personnage de Caligula cherche à montrer, en tuant tout le monde, qu'on peut mourir à tout moment tant la vie est absurde. Ce concept de l'absurde on le retrouve dans le Roi se meurt qui est issu du théâtre de l'absurde car le Roi pense...

« Rossi Flavie 1erL2 pense que parce qu’il est roi, il ne passerait pas par la mort qui le rend forcément ridicule car il ressemble à un enfant qui aurai peur du docteur.

Ensuite, les personnages qui assistent ou qui sont présent lors de la mort du héros ont des réactions qui diffèrent.

Dans Ruy Blas , la reine est bouleversée par la mort de celui qu’elle a aimé et du coup, elle le tutoie et lui pardonne ce qu’il a fait tandis que dans le Roi se meurt , les personnages réagissent de façon absurde alors que leur roi se désespère de la mort qui lui pend au bout du nez : Marguerite est méprisante « c’est un porc qu’on égorge », Marie compatissante « mon pauvre Roi » et le médecin lui est réaliste et fait appel à des arguments d’autorité.

Dans Caligula, la présence d’Hélicon est surprenante car il meurt par dévotion envers Caligula, ce qui renforce le côté tragique de la pièce.

Enfin, si Ruy Blas et Caligula meurt de façon tragique mais digne, le Roi a une mort qu’il rend lui-même grotesque en espérant qu’on vienne à son secours.

On a donc des textes qui se ressemblent sur les thèmes et les registres mais qui divergent sur tout le reste.

Ecriture : Invention : Imaginez le dialogue entre deux spectateurs ayant assisté à une de ces scènes.

Ils ne sont d’accord ni sur le jeu d’acteurs, ni sur la mise en scène.

Marion Cotillard et Guillaume Canet viennent juste d’assister à la représentation de Ruy Blas.

A la fin de la représentation, Marion est subjuguée par le jeu des acteurs tandis que Guillaume est perplexe face à la dernière scène.

Arrivé dans leur voiture, chacun défend son point de vue.

Marion : Alors, comment as-tu trouvé la pièce ? Guillaume : Bien, plutôt pas mal, si ce n’est que la dernière scène a failli me faire plonger dans un profond sommeil.

Marion : Oh que tu es bête.

Moi j’ai trouvé cela fan-tas-tique ! La dernière scène était tellement émouvante, que j’y ai versé ma petite larme et tu sais bien que ce n’est pas courant chez moi.

Guillaume : Non, non, bien sûr que non.

Tu as raison.

Ce n’est pas comme si tu avais pleuré devant Andromaque de Racine, La cantatrice chauve de Ionesco ou encore Les femmes savantes de Molière.

C’est bien simple, je crois que je t’ai vu pleuré devant chaque représentation qu’on est allé voir, que ce soit tragique ou comique ! Marion : Pourquoi tu donnes le nom des auteurs comme cela ? Cela ne sert à rien d’essayer de me convaincre avec des références.

Et puis c’est complètement faux.

Je te signale que je n’ai pas pleuré devant Marius de Pagnol. Guillaume : Oui effectivement, vu que tu n’as fait que dormir d’un bout à l’autre de la pièce ! Marion : On va pas revenir là-dessus ! Le jeu des acteurs m’ennuyait.

On aurait dit qu’ils récitaient Le grand combat de Michaux.

C’était d’un ennui !. »

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