Le théatre
Publié le 25/05/2014
Extrait du document
«
Rossi
Flavie
1erL2
pense que parce qu’il est roi, il ne passerait pas par la mort qui le rend forcément ridicule car
il ressemble à un enfant qui aurai peur du docteur.
Ensuite, les personnages qui assistent ou qui sont présent lors de la mort du héros ont des
réactions qui diffèrent.
Dans Ruy Blas , la reine est bouleversée par la mort de celui qu’elle a
aimé et du coup, elle le tutoie et lui pardonne ce qu’il a fait tandis que dans le Roi se meurt ,
les personnages réagissent de façon absurde alors que leur roi se désespère de la mort qui lui
pend au bout du nez : Marguerite est méprisante « c’est un porc qu’on égorge », Marie
compatissante « mon pauvre Roi » et le médecin lui est réaliste et fait appel à des arguments
d’autorité.
Dans Caligula, la présence d’Hélicon est surprenante car il meurt par dévotion
envers Caligula, ce qui renforce le côté tragique de la pièce.
Enfin, si Ruy Blas et Caligula meurt de façon tragique mais digne, le Roi a une mort qu’il
rend lui-même grotesque en espérant qu’on vienne à son secours.
On a donc des textes qui se ressemblent sur les thèmes et les registres mais qui divergent sur
tout le reste.
Ecriture :
Invention : Imaginez le dialogue entre deux spectateurs ayant assisté à une de ces scènes.
Ils
ne sont d’accord ni sur le jeu d’acteurs, ni sur la mise en scène.
Marion Cotillard et Guillaume Canet viennent juste d’assister à la représentation de Ruy
Blas.
A la fin de la représentation, Marion est subjuguée par le jeu des acteurs tandis que
Guillaume est perplexe face à la dernière scène.
Arrivé dans leur voiture, chacun défend son
point de vue.
Marion : Alors, comment as-tu trouvé la pièce ?
Guillaume : Bien, plutôt pas mal, si ce n’est que la dernière scène a failli me faire plonger
dans un profond sommeil.
Marion : Oh que tu es bête.
Moi j’ai trouvé cela fan-tas-tique ! La dernière scène était
tellement émouvante, que j’y ai versé ma petite larme et tu sais bien que ce n’est pas courant
chez moi.
Guillaume : Non, non, bien sûr que non.
Tu as raison.
Ce n’est pas comme si tu avais pleuré
devant Andromaque de Racine, La cantatrice chauve de Ionesco ou encore Les femmes
savantes de Molière.
C’est bien simple, je crois que je t’ai vu pleuré devant chaque
représentation qu’on est allé voir, que ce soit tragique ou comique !
Marion : Pourquoi tu donnes le nom des auteurs comme cela ? Cela ne sert à rien d’essayer de
me convaincre avec des références.
Et puis c’est complètement faux.
Je te signale que je n’ai
pas pleuré devant Marius de Pagnol.
Guillaume : Oui effectivement, vu que tu n’as fait que dormir d’un bout à l’autre de la pièce !
Marion : On va pas revenir là-dessus ! Le jeu des acteurs m’ennuyait.
On aurait dit qu’ils
récitaient Le grand combat de Michaux.
C’était d’un ennui !.
»
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