LE THÉÂTRE DU MONDE
Publié le 11/06/2012
Extrait du document
«
J’aime le Théâtre parce qu’il ne nous aime pas.
Il nous embellis, nous attaque, nous précipite
dans une chute de regrets, de sentiments oubliées, et nous oublie à son tour afin que n’importe
quel homme se souvienne de lui.
Le Théâtre est complet parce que nous sommes incomplets ,
parce que la vitalité du Théâtre n’est rien sans la souffrance humaine.
On se moque, on rit de
l’impossib le qui pourtant est plus réel qu’un pincement sec, afin de se réveillez dans ce monde
inconnu.
La pièce
Funérailles d’Hiver d’Hanokh Levin est une pièce centrée sur l’égoïsme, sur
la folie de l’égoïsme.
C’est de l’absurde qui dérape dans une machination de mensonges, de
manipulation, et de vérité absolu.
C’est d’ailleurs ce qui ma toucher à la lecture de ce texte,
cette exagération bouillonnante qui révèle ce cauchemar que l’on vit, sans s’en rendre compte,
comme dans un vieux rêve enfoui, volontairement.
C e que l’on ne veut pas voir dans la vie,
c’est la vérité que l’on observe au Théâtre.
Chaque jour nous sommes confrontés à cette
pitrerie destructrice, mais dans le quotidien, tous s’efface.
Mon rapport avec le Théâtre n’est
pas objectif, ni subjectif, il est situé dans ma réalité des choses.
Je n’ai aucune envie, comme
tout autre, de me rendre compte que ces personnages d’Hanokh Levin sont des sentiments, des
émotions réels.
Et je l’accepte.
Il n’y a pas de compromis face à l’apocalypse théâtrale .
Je dirai
que ce n’est pas la pièce en elle- même qui m’a plus, mais plutôt cette ouverture au monde que
Hanokh Levin nous offre.
On dit que c’est « exagéré » voir « étonnant » mais je pense,
personnellement, subjectivement, que ce n’est rien d’autre que ce que l’on vit au jour le jour.
Nous sommes bien trop aimés de nous même pour dire que cet égoïsme absurde dénoncé par
Hanok h Levin est sincèrement réaliste.
Beaucoup de réel dans ce dossier, j’adore ! Ainsi que
dans cette pièce.
Ce Théâtre n’est pas absurde quand o n considère que l’Homme l’est encore
plus.
Je n’ai jamais vraiment connu le Théâtre.
Je l’ai toujours découvert.
J’ai commencé à l’âge de
8ans pour au final le finir dans un âge défini…Plus tard.
Au Départ je jouais pour voir, pour
m’amuser et me montrer.
Maintenant je ne joue que pour me montrer.
C’était le bon vieux
temps, ou je n’épiais pas encore la vie du Théâtre, non, je mourrais simplement.
Entre potes,
c’est toujours drôle de faire un personnage.
a vous détend, vous frustre, et sa vous fait aimer
cette vie.
Ce qui me plait c’est les émotions.
J’ai toujours était attiré par l’Emotion.
Moi, qui
fonctionne sur la Raison.
Etonnant non ? La mise à nue, le contrôle du corps…Du visage.
Et
tout ça c’était ce que je pensais du Théâtre au bout de 10 années d’a vant mort.
Les yeux, mes
yeux… Voila ou l’on peut puiser la source d’un acteur ! Son regard, son attitude, ses gestes.
Je
passe plus mon temps à observer, analyser et déduire un bout d’histoire que d’écouter
l’Histoire entière.
Plus les acteurs sont engagé s dans leur jeu, plus je suis dégagé de la trame
principale.
J’aime me compliquer.
Disons que c’est une façon de me montrer aussi.
Chaque
détail compte quand ils nous sautent à la figure.
Alors petit a petit, et bien que je sois encore
gamin, j’apprends a chaque heure, minute et seconde de mon existence.
Tout est un Théâtre si
on se souvient bien.
Les Drames sont des mises en scènes dont le dramaturge est celui qui a le
pouvoir.
Et sa a toujours était le cas.
Le Théâtre est une révolution dans un art.
Je va is vous dire
pourquoi.
Ou plutôt comment vous pouvez le comprendre : Le Théâtre est une Révolution, et
la Révolution est l’évolution d’un rêve.
Pour le comprendre faut penser mieux, sinon vous ne
penserez jamais..
»
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