L'Ecole des femmes
Publié le 05/11/2012
Extrait du document
«
s’agit » (v.1736). Ainsi on peut voir une évolution du personnage d’Agn ès tout au long de la
pi
èce de la soumise ing énue au personnage cens é et invuln érable. Parfois elle prend le
dessus sur Arnolphe en le comparant
à Horace : « Horace avec deux mots en ferait plus que
vous.
»(v.1606). 3. Tout d’abord à la sc ène 4 de l’acte III, on peut voir qu’Agn ès refuse de rencontrer Horace avec rudesse, elle le repousse mais lui fait part d’une lettre o ù celleci d éclare l’amour qu’elle é prouve pour lui, en effet on le remarque à : « En me chassant de l à d’un ton plein de fiert é accompagn é d’un gr és que sa main a jet é »(v.879) ; « la lettre »(v.940) Puis Agn ès à la sc ène 6 de l’acte IV f ît entrer avec discr étion Horace dans sa chambre en lui ouvrant la porte du jardin : « Apr ès m’avoir fait signe, elle su en faire sorte Descendant au jardin, de m’en ouvrir la porte » (v.1149).Enfin à la sc ène 2 de l’acte V, Agn ès ayant entendu Alain et Georgette chasser Horace s’ échappa de la maison afin de voir Horace croyant qu’il é tait mort puis elle ne voulut plus rentrer dans son logis , elle se confia donc totalement à Horace : « De cette feinte mort Avec empressement est devers moi venue »(v.1400) ; « N’a plus voulu songer à retourner chez soi Et de tout son destin s’est commise à ma foi »(v.1410). Nous pouvons qualifier ces trois actions de « coup de Th éâ tre » car ce sont des actions impr évues et soudaines qui acc élèrent le rythme de la pi èce, suite à ces actions l’intrigue est relanc ée. De plus ces actions provoquent des changements de pens ée et des mouvements dans l’ âme à la fois des personnages et des spectateurs, on a donc à faire à « un retournement de situation ». Ainsi le fait qu’Agn ès r éussi à faire parvenir une lettre à Horace balance soudainement la situation dans laquelle se trouvait les personnages : le sentiment d‘Arnolphe qui ne s’attendait pas à une telle information et pensait qu’Agn ès avait rejet é Horace avec pur consentement. De plus cela surprend le public et intensifie le d éroulement de l’intrigue. De m ême que quand Agn ès quitte le couvent o ù l’avait mis Arnolphe pour se confier à Horace, cela balance le court de l’histoire, une autre p érip étie cruciale vient se rajoutait à l’intrigue, la d étresse d’Arnolphe est enclenchait et le public n’attendait pas qu’une fille d écrite comme ing énue et soumise aurait l’audace de s’ échapper. Cette action vient donc boulevers ée ou contr ée l’image donn ée d’Agn ès au d épart. 4. On peut voir au vers 676 qu’Agn ès adopte un comportement incongru elle baisse les yeux et tourne la t ête comme si elle se reprochait quelque chose et semble ne pas vouloir adresser la parole et refuser son écoute : Levez un peu la t ête et tournez le visage »(v.676). Puis aux vers 1012, Agn ès semble avoir regard é Arnolphe avec un regard hostile et plein de m éprise : « De quel la tra îtresse a soutenu ma vue »(v.1013). Ces mimiques et ces gestes qu’elle entreprend à l’égard d’Arnolphe rel èvent de la complexit é de ce personnage car cela nous montre son refus et la prise sur le dessus vis àvis d’ Arnolphe, elle r éussit à provoquer la . »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- URANIE. Personnage de la comédie de Molière la Critique de l’Ecole des femmes
- L'ecole des femmes (acte 5; scene 4)- Moliére
- corpus sur l'ecole des femmes et le femmes savantes
- Réalisez un commentaire composé de scène V de l'acte III de L'Ecole des Femmes de Molière.
- ECOLE DES FEMMES