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Lecture analytique Cendrillon, Joël POMMERAT

Publié le 01/10/2018

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Le déguisement de mouton de Sandra est une forme de psychanalyse de la part de l’auteur, lui faisant perdre son statut de « femme de ménage » ou de « bonne à tout faire ». Il emploi de nouveau ce procédé lorsque la fée fait disparaitre sa chambre : étant le seul bien qui lui appartenait, la réaction de la très jeune fille « et ma chambre vous l’avez mise où » se justifie et s’interprète comme étant un repère fondamental dans le milieu psychologiquement hostile de sa belle-mère dans lequel elle vit.

 

Cette pièce de théâtre est un conte renouvelé. L’auteur transpose le conte original dans un autre genre, lui-même revisité : du conte au théâtre, puis il intègre du merveilleux à la pièce. Il parodique ce passage grâce à des interventions burlesques et garde les mêmes personnages mais revisite leurs actions. Il est également doué pour faire constamment passer les spectateurs de l’explosion de rire à l’émotion pure, de la surprise à la terreur. Même si le sens profond reste positif avec une fin heureuse comme dans le conte original, l’auteur traite des sujets graves concernant tous les publics tels que le deuil ou l’oppression familiale.

Le sujet le plus subtil qu’il aborde est celui de l’exploration de l’inconscient et la recherche sur les actions de Cendrillon qui sont parfois incohérentes mais qui ne sont pourtant pas dues au hasard : Joël Pommerat introduit dans son œuvre la marque de la psychanalyse.

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« la nouveauté n‘a plus de sens.

Malgré ses nombreux échecs elle reste une fée douée puisqu’elle parvient à remonter le temps pour que Sandra comprenne les dernières paroles de sa mère, cette fois-ci grâce à ses pouvoirs.La boite noire qu’elle fait apparaitre est une mise en abyme du théâtre.

Ce procédé d’autosimilarité consiste à représenter une œuvre dans une œuvre similaire, que l’on retrouve dans cet extrait : l’auteur introduit la scène où le spectateur est la fée et l’acteur est Sandra lorsqu’elle rentre et sort de la boite noire « Le très jeune fille sort de la boite », dans l’œuvre de Cendrillon elle-même.

Ce procédé est employé avec humour avec la sonorité « Bang », la fumée « Y a trop de fumée », mais aussi avec autodérision « C’est pas du tout pour les enfants votre machin ». Le déguisement de mouton de Sandra est une forme de psychanalyse de la part de l’auteur, lui faisant perdre son statut de « femme de ménage » ou de « bonne à tout faire ».

Il emploi de nouveau ce procédé lorsque la fée fait disparaitre sa chambre : étant le seul bien qui lui appartenait, la réaction de la très jeune fille « et ma chambre vous l’avez mise où » se justifie et s’interprète comme étant un repère fondamental dans le milieu psychologiquement hostile de sa belle-mère dans lequel elle vit. Cette pièce de théâtre est un conte renouvelé.

L’auteur transpose le conte original dans un autre genre, lui-même revisité : du conte au théâtre, puis il intègre du merveilleux à la pièce.

Il parodique ce passage grâce à des interventions burlesques et garde les mêmes personnages mais revisite leurs actions.

Il est également doué pour faire constamment passer les spectateurs de l’explosion de rire à l’émotion pure, de la surprise à la terreur.

Même si le sens profond reste positif avec une fin heureuse comme dans le conte original, l’auteur traite des sujets graves concernant tous les publics tels que le deuil ou l’oppression familiale. Le sujet le plus subtil qu’il aborde est celui de l’exploration de l’inconscient et la recherche sur les actions de Cendrillon qui sont parfois incohérentes mais qui ne sont pourtant pas dues au hasard : Joël Pommerat introduit dans son œuvre la marque de la psychanalyse.. »

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