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Lecture analytique Le Chêne et le Roseau

Publié le 22/01/2013

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Le Chêne et le Roseau INTRODUCTION La Fontaine, fabuliste français du XVIIe siècle, courant du classicisme. 8 premiers livres de son 1er recueil Fables, 1668. Dédicace au Dauphin et aux gens de « bon goût «. Récits plaisants où dialoguent des animaux et végétaux pour dénoncer les mœurs de la Cour de Louis XIV et proposer une vision personnelle des relations humaines. C’est le cas : 22e et dernière fable du Livre I « Le Chêne et le Roseau «, qui s’inspire de la fable ésopique « le Roseau et l’Olivier « comme le veut la tradition des Anciens, dont se réclame LF. Ce récit met en scène les apparences de la force et de la fragilité humaines pour les inverser et les redéfinir en une morale implicite. I-                   Le récit allégorique d’une dispute arbitrée par le vent a) La présentation des personnages par le conteur -          Au niveau du titre : majuscule + art défini « le « → individu unique +  2 membres représentatifs d’une espèce. -          Verbes de paroles (v.1 ‘dit’, 18 ‘répondit’, 24 ‘disait’) → Chêne et Roseau : 2 interlocuteurs d’un dialoguent dans le temps (v.1 ‘jour’) et dans l’espace (v.25 ‘du bout de l’horizon’). -          Double opposition physique : Grandeur et rigidité...
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« oiseau 'roitelet' et léger souffle de vent 'zéphyr, moindre vent'.

Mais il est capable de plier sans jamais rompre (v.21) → résilience : après la tempête, il retrouve sa forme initiale. -          Les vents, 3e personnage du récit → omniprésents à travers le lexique (v.4, 10, 16, 20...) b) L'efficacité du dialogue : mise en scène d'un affrontement grâce à                                       l'opposition de 2 argumentations -          Discours grandiloquent du Chêne : Dès le vers 2, le chêne engage le dialogue →  notion de domination par l'initiative de la parole.

Au vers 7, métaphore hyperbolique → prédominance du chêne.

 Les références savantes de son discours (Caucase, aquilon, zéphyr) → reflet de son arrogance.

Au vers 10, le Chêne veut se comparer, mépris → césure à l'hémistiche antithétique marque bien l'opposition.

Pour finir, au vers 14, il propose ses services au roseau, mais ne peut rien faire → compassion hypocrite, moqueuse.

Dialogue du chêne → désir de domination, d'écrasement. -          Réponse sobre du Roseau : Diérèse appuyée sur le mot « compassion » (v.18) → sérénité de l'arbuste. Le Roseau rejette la charité du chêne grâce à l'impératif « mais quittez » (v.19).

Rythme croissant de la forme des syllabes au vers 21 ('2/4/6') → prise de confiance progressive du Roseau. Unique décasyllabe prononcé par le Roseau (v.20) mettant en scène les vents  → charnière de la fable.                             c) L'efficacité du récit : arbitrage de la nature et retournement dramatique -          Personnification et métaphore (v.26-27) → verdict immédiat, le vent du nord donne raison au Roseau. -          Dramatisation du récit : enjambements (v.25 à 27) → accélération du rythme Verbes d'action (v.25 'accourt', v.29 'redouble') Hyperbole « Le plus terrible des enfants » (v.26) -          Solennité de la mort du Chêne tient à la périphrase finale (v.31-32) → Chêne grand (ciel aux enfers) mais sa mort souligne son impuissance.. »

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