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Lecture analytique, Scarmentado

Publié le 16/04/2011

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Candide (1759), Micromégas (1752), et Histoire des voyages de Scarmentado sont quelques uns des chefs d'oeuvres de François Marie Arouet Le Jeune (1694-1778) qui fit de son nom l'anagramme Voltaire. Ce philosophe du 18ème s ayant appartenu au mouvement des Lumières s'est toujours intéressé à critiquer les préjugés et à combattre l'intolérance et le fanatisme. Dans Candide ou l'optimisme, publié en 1759, il fait part de ses opinions sur l'obscurantisme à travers un conte philosophique (la fiction) et notamment l'ironie, que l'on retrouve dans Histoire des voyages de Scarmentado publié en 1756. Cette histoire met en scène un jeune aristocrate qui traverse le monde et à qui il arrivera de multiples péripéties. L'extrait étudié ce situe d'ailleurs à la fin du conte philosophique lorsqu'il achève son voyage par le dernier continent qui lui reste à voir, c'est-à-dire l'Afrique. L'extrait se situe donc de la ligne 187 jusqu'à la fin ; l.205 et il se présente ainsi : Il s'agira d'étudier en quoi la dénonciation de Voltaire est-t-elle efficace ? Dans un premier temps nous aborderons la dénonciation de l'esclavage, puis nous montrerons le message que veut délivrer l'auteur. 

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« entre le portrait comparatif noir et blanc, appuyé par le mot « devons » désigne une obligation.

« par les loissacrées de la nature » => discours faisant référence au racisme scientifique, donc caricature de l'homme blanc àtravers un Noir => ici satire évidente de la justification du racisme à partir de la différence : « être toujours ennemis», voila la conséquence. - présent de vérité générale, renforce côté choquant du discours qui vise à faire prendre conscience aux blancs lessouffrances infligées au noirs, et donc à en faire prendre conscience au lecteur. - De plus, L.190-191 : « Notre patron fit de grandes plaintes [...] les lois des nations » => peut être interprétécomme de la naïveté, ignorance du capitaine sur situation des noirs, ou alors simplement essaie-t-il de les détournerde leur objectif, en les persuadant que c'est mal avec le mot : « violaient »qui a une intensité très forte. Par la suite, de (l.197 à 198) « qui par elle-même [...] oignon d'Egypte » on peut se demander si cela ne dévalorisepas le noir, qui n'a pas la notion de l'argent => il n'est pas civilisé ; ou alors opinion caché de l'auteur.

=>Dévalorisation des deux personnages. Ainsi derrière un discours qui peut paraître divertissant et amusant, se cache en fait, une véritable dénonciation del'esclavage et donc de la colonisation qui va de pair.

Mais le vrai message que veut faire passer Voltaire se lit plusloin : II) Le message délivre par l'auteur : En effet, derrière l'ironie, se cache une morale délivrée par l'apologue qu'est finalement Scarmentado. - L.201 « on avait rien à répliquer à un discours si sage » => ironie, mais se trouve confronté à la réalité qu'ils nepeuvent nier : ici ils n'avaient rien à répliquer à un discours si VRAI. - L.202 « vieille négresse » = > terme péjoratif, colère ? comique de mot ? l.201-202 « J'allais labourer [...] mesoreilles et mon nez » => ironie, presque moquerie car vocabulaire simple et donc divertissant. Impression d'une antithèse : labourer un champ ne devrait avoir aucun rapport avec la section d'un nez ou d'oreilles. - L.202-203 « on me racheta au bout d'un an » - perte de la notion du temps, ellipse narrative => maitrise art de laconcision, fréquentes dans l'oeuvre (=> accélère le récit) - Ton insouciant, résolus et non pathétique comme on aurait pu s'y attendre.

Comme si le personnage était habituéaux péripéties. On peut le confirmer avec :- L.203 « bon, beau et admirable » => rythme ternaire, impression que Scarmentado à tout vu et tout fait, tonblasé et encore une fois résolus => il est comme rassasiés de ses voyages et a apprit des choses, il a grandi et onle voit à la ligne suivante : l.204 : « je résolus [...] mes pénates » Pénates : maison/demeure Autrement dit, sa vision du monde s'est élargit etenrichie, il a apprit de ses voyages et en sait beaucoup plus sur le monde qui l'entour et l'humanité telle qu'elle est=> il est moins centré sur lui et son pays.

(Fait partie de l'apprentissage des aristocrates). - Dernière phrase : Chez lui : ligne 204 il est cocu => encore un mal sociale mais par rapport à tout ce qu'il à vécu,ce n'est rien.-> relativise et amuse : « je vis que c'était l'état le plus doux de la vie ».

Jeux de mot de Voltaire ? Etat : parrapport à tout les pays qu'il a connu et aux différentes violentes émotions qu'il a vécu. Le personnage de Scarmentado a évolué, il est sage, et comme Candide, il a acquis une certaine liberté spirituelle,d'opinion.

Pour s'en sortir, il faut donc fuir ou accepter ce qu'il nous arrive, ce qui finalement est une forme derésignation face au monde mais c'est ici le message délivré par Voltaire.

Il faut se contenter de ce qu'on a. Conclusion : Voltaire à une fois de plus choisi la fiction et l'ironie pour dissimuler ses véritables opinions derrière le personnage deScarmentado.

L'auteur à donc prouvé son efficacité grâce au divertissement qu'apporte le conte mais aussi par lamorale qu'il délivre : il faut se satisfaire de ce qu'on a.

Ainsi le personnage de Scarmentado à mûrit au cours de sesvoyages, tout comme la pensée du lecteur à voyagé et peut-être aura-t-elle eut l'effet escompté c'est-à-dire :évolué par rapport à la vision du noir.. »

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