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Lecture méthodique : Hernani, IV, 4 de Hugo

Publié le 10/11/2012

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lecture

* tirade du nouvel empereur qui peut s’apparenter à un discours d’investiture : « il convient « v. 66 :

forme impersonnelle, sacrifice des passions au devoir politique (cf. convictions politiques de V. Hugo, qui

pensait qu’un dirigeant élu voudrait être digne de sa mission, contrairement à un roi héréditaire à qui le

pouvoir est acquis depuis sa naissance, quelle que soit la façon dont il se comporte.) + Métaphores v. 53

et 60. Valeur programmatique de ce discours « la leçon qu’au monde… je donne « v. 66

* Conversion drastique de DC qui l’explique par l’influence de Charlemagne au v. 74, en réponse à la

question d’H. « Qui donc nous change tous ainsi ? « (Hugo prend des libertés avec la vérité historique

puisqu’il choisit de placer l’élection de Charles Quint non à Francfort, où elle a lieu réellement, mais à Aixla-

Chapelle, car Charlemagne y repose). Peut-être aussi influence de l’héroïsme de DS (v. 37) qui

entraîne le pardon.

lecture

« II.

RETOURNEMENT DE SITUATION 1.

Le coup de théâtre * L’auteur emploie un procédé dilatoire (= effet de retardement) p.

le coup de théâtre : on attend la sentence de mort depuis le v.

1, mais le pardon n’arrive qu’au v.64 ! * Ce qui rend sa clémence inattendue : il emploie l’ironie aux v.

29 – 30 * Retard également créé par l’annonce détournée du mariage de DS v.

38 – 39 (il la nomme avec les titres d’H.) puis l’adoubement et la réattribution de sa noblesse v.58- 59 = 3 actes de langage (= paroles performatives) => cependant le pardon à H.

annonce celui des conjurés. 2.

Métamorphose de DC * litote v.

64 « je ne sais plus vos noms » (= j’ai pardonné votre trahison) * CL de la clémence « oublier… pardonne » v.

65 : il a accédé à la supplique de DS : v.

31 et 34 « soyez clément…ayez la pitié ». * v.

50 : mort symbolique du jeune DC et ses égarements * tirade du nouvel empereur qui peut s’apparenter à un discours d’investiture : « il convient » v.

66 : forme impersonnelle, sacrifice des passions au devoir politique (cf.

convictions politiques de V.

Hugo, qui pensait qu’un dirigeant élu voudrait être digne de sa mission, contrairement à un roi héréditaire à qui le pouvoir est acquis depuis sa naissance, quelle que soit la façon dont il se comporte.) + Métaphores v.

53 et 60.

Valeur programmatique de ce discours « la leçon qu’au monde… je donne » v.

66 * Conversion drastique de DC qui l’explique par l’influence de Charlemagne au v.

74, en réponse à la question d’H.

« Qui donc nous change tous ainsi ? » (Hugo prend des libertés avec la vérité historique puisqu’il choisit de placer l’élection de Charles Quint non à Francfort, où elle a lieu réellement, mais à Aix- la-Chapelle, car Charlemagne y repose).

Peut-être aussi influence de l’héroïsme de DS (v.

37) qui entraîne le pardon. 3.

Abandon de la vengeance * Choix d’H.

peut s’apparenter à un dilemme, sauf qu’il n’hésite pas un instant car, contrairement à DRG, il est du côté de la vie et de l’amour.

Il renonce à sa vengeance en échange du bonheur ( DS, ses titres) v.

44 et 49 mais ceci engendrera chez lui une culpabilité qui explique en partie le dénouement. * Conversion soulignée par la didascalie de gestes v.

44 + abandon symbolique du poignard car il était l’emblème de la révolte, (cf.

v.

15) puisqu’il n’est plus menacé par « l’échafaud » * Agenouillement = signe d’allégeance médiéval 4.

DRG, l’élément de résolution * Sans la jalousie morbide de ce pers., le dénouement serait heureux à la fin de l’acte IV, mais l’aparté v.

45 -> 48 laisse prévoir la fin tragique.

Disproportion entre la brièveté de cette réplique et le pouvoir qu’il détient sur H.

et donc sur DS. * Constr.

en chiasme v.

45 qui associe amour et douleur (= v.

47) * Interr.

rhétoriques car DRG a peur d’être un barbon (= vieillard ridicule) cf.

fin de I, 2 * 5 exclamations en 2 vers qui montrent la violence de ses sentiments (v.

45 – 46) * CL du secret v.

45, 47, 48 , phrases nominales, asyndète (= absence de connecteurs) v.

48 * v.

71 : annonce du dénouement => pers.

sublime par son sens de l’honneur, grotesque par son amour insensé, sa jalousie et son égoïsme effréné. »

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