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l'ekphrasis

Publié le 10/01/2014

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Si on devait définir les relations entre la littérature et la peinture d'une manière vulgaire, on serait amener à dire que chacun de ces arts Possède des caractéristiques et des modes de création différant, mais ils se rejoignent sur le fait qu'ils ont tout deux un pouvoir d'expression et de représentation de la réalité . Ce caractère commun est atteint en littérature par le biais de la langue et en peinture par le biais de la figuration et de la représentation. Cependant les relations qu'entretien la peinture et la littérature sont plus ambigües et plus implicites que cela, ce qui soulève chez les critiques une multitude d'interrogations permanentes qui visent à retracer les passerelles qui relient ces deux arts. Il est évidant que l'évolution de la peinture va de paire avec celle de la littérature ainsi a travers l'histoire, ces deux arts n'ont pas cessé de s'inspirer mutuellement. Les relations que peut entretenir la littérature avec la peinture peuvent êtres analysées par le biais de l'étude de l'ekphrasis. Ce terme renvoi a la description littéraire d'une oeuvre d'art. L'ekphrasis est une représentation scripturale d'un art fictif et figuratif (la peinture) ; c'est une narrativisation du picturale .Ainsi l'ekphrasis constitue un élément très important dans l'analyse des relations entre la littérature et la peinture. À travers un extrait de son article intitulé : La matière picturale comme limite de l'ekphrasis dans les romans sur l'art du XIXe siècle .Erika WICKY (doctorante en histoire de l'art) nous propose une étude du concept d'ekphrasis dans les romans de la deuxième moitié du XIXème siècle ou le recours des écrivains a ce concept antique manifeste un traitement particulier de la peinture par la littérature .Elle propose ainsi de saisir ce concept (l'ekphrasis)a un moment important de l'évolution des rapports entre littérature et peinture a savoir celui de l'acquisition de la peinture de son autonomie a l'égard de la littérature au cour de la deuxième moitié du XIXème siècle. L'analyse de cet extrait aura pour but de démontrer en quoi consiste la particularité de ce traitement, mais aussi d'essayer de déterminer si ce dernier prend en considération ou non les conquêtes de la peinture du XIXème siècle. Pour cela nous allons nous intéressé a l'évolution de la pratique d'ekphrasis et a celui de la peinture durant le XIXème siècle et son passage d'art traditionnelle restreint a un art moderne libre dans la seconde moitié de ce siècle. Nous répondrons à ces questions : pourquoi cette transition ? Comment elle s'est faite ? Ou se situ la modernité dans cette évolution ?et qu'elle son impacte au niveau des relations entre la peinture et la littérature? Toutes ces questions nous permettrons d'atteindre l'objectif qu'on a formulé au début de ce paragraphe. La littérature et la peinture on en commun une volonté de reproduire le réel .cependant l'évolution de ce réel (histoire de l'humanité) créé chez ces deux arts une certaine concurrence mais aussi une certaine complémentarit&eacut...

« peinture et la littérature? Toutes ces questions nous permettrons d’atteindre l’objectif qu’on a formulé au début de ce paragraphe. La littérature et la peinture on en commun une volonté de reproduire le réel .cependant l’évolution de ce réel (histoire de l’humanité) créé chez ces deux arts une certaine concurrence mais aussi une certaine complémentarité.

A travers une phrase comparative célèbre : « Ut pictura Poesis » qui signifie « la poésie est comme la peinture »paru dans : l’Épître aux Pisons 2 .

Horace, son auteur, compare la poésie a la peinture qui selon lui reste des arts complémentaire; « la peinture est une poésie muette, la poésie est une peinture parlante » .ainsi grâce a des vers bien écrits un poème peut nous inspiré ou nous faire imaginé une peinture tout comme on peut imaginer une histoire a partir d’une scène présente dans un tableau.

Cette réflexion d’Horace représente les relations qu’entretenait la littérature et la peinture a l’antiquité ou la peinture était une source d’inspiration et un modèle a partir duquel le poète pouvait écrire et structuré son œuvre poétique suivant ainsi l’idée de la narrativisation du picturale ou l’écriture de la peinture.

Cependant même si il était considérer comme étant l’égale du poète a l’antiquité, le peintre du moyen âge n’avait aucune liberté dans sa création et devait représentée des scènes décrites dans les documents religieux (scènes biblique) imposés par les clercs la peinture est devenue de ce faite un artisanat et le peintre un artisan.

La hiérarchisation des genres depuis la renaissance à privilégier la mimésis et la capacité de traduction en image d’un texte qui selon cette initiative démontre l’originalité et le talent d’un peintre .Ce changement faisant de la littérature le modèle d’inspiration de la peinture a régit les relations entre ces deux arts jusqu’a la deuxième moitié du XIX ème siècle ou les peintre on voulu conférer a leur activité le même statu que la littérature et affranchir leur art de sa tutelle.

Cette volonté d’autonomisation les a poussé a réclamé pour leur pratique le statut d’art libéral.

Ainsi après avoir obtenu l’autonomie et démontrer la particularité de chaque art les échanges entre la littérature et la peinture se sont développés de manier a tiré partie de cette 22 Les Épîtres furent publiées en 19 ou 18 av.

J.-C.

, plutôt qu'en 20 , date traditionnellement admise, et probablement après 13 av.

J.-C.

pour le second recueil.

Le premier recueil compte 20 pièces (soit 1 006 vers, dont sept probablement apocryphes dans la première pièce), le second 2 seulement, mais très longues (270 et 216 vers).

S'y ajoute l'Épître aux Pisons , plus connue sous le nom d' Art poétique (476 vers).Définition extraite du site internet http://fr.wikipedia.org/wiki/Horace Page | 2. »

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