l'émancipation de la femme dans sous l'orage de Seydou Bodian
Publié le 22/02/2023
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EXPOSE
Thème : l’émancipation de la femme dans sous l’orage se Seydou
BODIAN
classe : 4ième
Prof : Mr Wéllé
Etablissement :
Cours Privés Complexe Cheikh Seydil Hadji Malick SY
Plan :
I.
Introduction
Les éléments constitutifs de la condition féminine
a.
L’AUTORITE PATERNELLE :
b.
LA RELATION HOMME-FEMME
c.
La polygamie
d.LA PLACE DE LA FEMME FACE A SON PARTENAIRE
II.
LE REFUS DU MARIAGE FORCE
III.
L’Emancipation de la femme dans sous l’orage
CONCLUSION
LES EXPOSANTS :
Fatou Sarr
Fatou Kassé Mbaye
Baba Ndiaye Fall
Maguette Niang
Bassirou Diagne
Banna Diédhiou
INTRODUCTION
L’une des préoccupations majeures des écrivains africains au lendemain
des indépendances est le statut de la femme.
La femme est présentée
sous l’image d’un être insignifiant.
Celle-ci dépend toujours du mari sous
prétexte qu’elle est considérée comme étant sous la protection de ce
dernier.
Elle est indéniablement présentée comme l’être le plus rabaissé
dans la société.
Ses pouvoirs et ses droits sont limités à l’égard de son
mari qui veut avoir tout le commandement.
Comme elle est représentée
dans Sous L’Orage, la vie de la femme demeure constante dans la
mesure où elle se trouve sous la domination totale de son mari qui a le
monopole dans toutes les affaires.
Elle semble donc ne rien représenter
et pourtant elle est l’équilibre de l’homme et sa raison d’être parfois.
I.
Les éléments constitutifs de la condition féminine
Dans la société traditionnelle africaine, il y a plusieurs éléments qui
constituent un poids, et des entraves pour la condition féminine.
En effet,
la femme est placée dans un espace fermé dans lequel, elle doit
nécessairement évoluer.
Dans ce "huis-clos", les femmes apparaissent
toutes marquées à des degrés divers, par l’aliénation, la dépendance à
l’égard de la tradition et la frustration.
a.
L’AUTORITE PATERNELLE :
BADIAN nous présente dans Sous L’Orage le rôle d’un père de famille qui
se transforme en autorité à propos d’un mariage.
De temps en temps,
celui-ci s’impose de toutes les manières pour faire triompher son autorité.
Le pouvoir de se faire obéir est une grandeur pour le père Benfa.
MamanTéné et sa fille Kany sont décrites dans ce roman comme des sujets qui
ne sont là que pour subir et obéir.
En effet, père Benfa donne des ordres ou des recommandations qu’on
doit exécuter.
Ainsi, dit-il : L’expression « comme il est d’usage » affiche
qu’un tel comportement d’un mari vis-à-vis de son épouse et de ses fils
ne date pas d’aujourd’hui et figure dans leurs traditions.
Cette autorité
est par conséquent non seulement une coutume mais un honneur dans la
famille.
Car si Kany réussit à choisir elle-même son mari, ce serait une
menace des traditions, de plus cela donnera une mauvaise image à la
famille Benfa, laquelle sera accusée la première à avoir transgressé les
traditions du pays.
Ainsi Kany doit être sous le commandement de son
père :
« Oui, nous avons le droit d’imposer qui nous voulons à Kany parce que
Kany a quelque chose de nous : elle porte notre nom, le nom de la
famille.
Qu’elle se conduise mal et la honte rejaillit sur notre famille.
»
Cette autorité qu’exerce le père Benfa touche encore tout son entourage.
Il terrifie son entourage en sorte que personne ne pourrait faire un seul
mouvement normal à sa présence.
b.
LA RELATION HOMME-FEMME
Depuis leur apparition sur terre, l’homme et la femme ont toujours eu le
plaisir de vivre ensemble.
Ils nouent une relation qui leur permettra de
bien se connaître et partager tous deux la vie.
Cet amour qui les unit
paraît mutuel.
L’amour désigne alors, au sens strict du terme, cette
relation qui rapproche deux êtres humains qui peuvent sans contrainte se
marier.
C’est ici le lieu d’introduire ce chapitre qui examine
successivement deux aspects, à savoir la place de la femme vis-à-vis de
son partenaire ainsi que le mariage traditionnel que conteste une jeune
fille par la manière de le faire.
Précisons que le but premier de célébrer
un mariage est d’assurer la descendance de la famille.
Si Kany conteste
le mariage traditionnel, c’est parce qu’elle veut introduire un autre
mode : raison pour laquelle on parle du mariage d’aujourd’hui et du
mariage d’hier.
c.
La polygamie
Elle est de rigueur dans la société africaine.
On se réfugie derrière l’Islam
et les clivages sociaux pour avoir au moins quatre épouses.
D’autres la
justifiaient
même
dans
certaines
sociétés
agricoles
et
non
mécanisées, où il fallait avoir beaucoup d’enfants pour fructifier l’avoir
familial.
Mais de nos jours, elle est condamnée à disparaître parce que les
conditions économiques ne
la
permettent
plus.
En plus, aucune
femme ne souhaite partager son mari.
d.LA PLACE DE LA FEMME FACE A SON PARTENAIRE
La femme semble ne rien représenter et pourtant elle est l’équilibre de
l’homme et sa raison d’être parfois.
C’est alors que nous découvrons
Maman-téné dans Sous L’Orage avec la seule activité qu’elle exerce dans
la vie de tout le jour.
C’est celle de s’occuper du foyer.
Dans la
conception des ancêtres, une fille est faite pour travailler à la cuisine et
au champ mais jamais dans un autre secteur.
Pourtant encore au foyer,
elle doit toujours écouter son mari.
Le foyer est la première place pour
les femmes.
C’est ainsi que pour convaincre sa fille à épouser Famagan,
Maman-Téné tient à lui expliquer rapidement sa place dans la société en
tant que future femme.
Alors affirme-t-elle : « La plus noble aspiration
d’une jeune fille est le foyer ; oui, le foyer, un mari et des enfants : c’est
le plus grand bonheur.
»
Ainsi les jeunes filles ne doivent penser à rien d’autre que d’avoir un mari
et des enfants.
Elles sont le rêve d’amour et l’objet de satisfaction de
l’homme.
Elles sont vues comme des machines de fabrication d’enfants.
Si Maman-Téné fait connaître à sa fille que les enfants sont plutôt un
bonheur mais pas une charge, c’est parce que selon la sagesse populaire
africaine, « L’enfant est une source de richesse » Mais si les femmes se
trouvent dans cet état de dépendance, c’est parce qu’il est hors de
question d’envoyer une fille à l’école.
Seuls les garçons y ont accès.
Ce
qui revient à dire que les traditions maintiennent les femmes dans un
état d’ignorance.
Fréquenter les portes de l’école française développe
l’intelligence et permet l’accès à une place assez favorisante dans la
société.
La différence au niveau intellectuel rehausse l’homme et rabaisse
la femme.
Ils n’ont pas la même vision et ne partagent pas les mêmes
idées.
Mais Kany ne voudrait pas vivre dans cette différence.
C’est ainsi
que pour arriver à ses projets, elle désire poursuivre ses études à l’école
coloniale pour parvenir à ses fins.
Mais sa mère cherche par tous les
moyens à bloquer son élan.
Elle lui montre ce qui est utile pour les filles à
l’école : ce n’est pas apprendre à connaître beaucoup de choses ou à
espérer avoir une place importante dans la....
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