Devoir de Philosophie

L'enfance dans les romans du XXe siècle

Publié le 21/09/2018

Extrait du document

II. UNE VISION ÉMERVEILLÉE

 

L’écrivain en effet ne se contente pas toujours d’examiner, de l’extérieur, son jeune héros. Il se substitue à lui, contemple l’univers avec des yeux neufs. Il en résulte une nouvelle vision de la nature et des hommes, une idéalisation du monde.

 

La poésie de la nature Avec Yves Frontenac, le héros de

 

Mauriac, avec Claudine, la sœur de Colette, avec Jean-le-Bleu, lointaine image d’un Giono enfant, nous redécouvrons la chaleur des pins ou le bruit d’un ruisseau, le contact d’une chenille ou l’image merveilleuse d’un « presbytère », une Provence pauvre et ensoleillée. Les sensations sont transcrites avec leur acuité première : « Tout est encore devant mes yeux, écrit Colette, le jardin aux murs chauds, les dernières cerises sombres pendues à l’arbre, le ciel palmé de longues nuées roses... ». Les images trouvent toujours un écho chez le lecteur même une enfance citadine comporte de tels émerveillements durables.

« déses poirs, les révolt es, les aspirations de deux garçons en qui tout lecteur peut retrouver une part de lui-même.

Déjà cepe ndant, à travers cet exemple, nous presse ntons la valeur affective de belles évocations : elle dépas se 1 'i ntérêt psychologique des analys es.

II.

UNE VISION ÉMERVEILLÉE L'é crivain en effet ne se contente pas toujours d'examiner, de l' extérieur, son jeune héros .

Il se substitue à lui, contemple l'u nivers avec des yeux neufs.

Il en résulte une nouv elle vision de la nature et des hommes, idéalisation du monde.

La poé sie de la natur e Avec Yves Frontenac, le héros de Ma uriac, avec Claudine, la sœur de Colette, avec Jean-le-Bleu, lointaine image d'un Giono enfant, nous redécouvrons la chaleur des pins ou le bruit d'un ruisseau, le contact d'une chenille ou l'im age merve illeuse d'un « presbytèr e », une Provence pauvre et ensoleillée.

Les sensations sont transcrites avec leur acuité premièr e : « Tout est encore devant mes yeux, écrit Colette, le jardin aux murs chauds, les dernières cerises sombres pendues à l'a rbre, le ciel palmé de longues nuées roses ...

».

Les images trouvent toujours un écho chez le lecteur même une enfance citadine comporte de tels ém erv eillements durables.

La fraÎCheur des sentiment s Les sentiments aussi ont à cet âge une qui baigne bien des pages de romans très connus.

La foi d'Y ves Frontenac, les angoisses du jeune Marcel Proust attendant le baiser maternel, constituent des expériences familières à tous.

Et comm ent ne pas évoquer à ce propos Le grand Meaulnes, son école de village, « la fête étrang e », les bohémiens romanesques, la pureté exigeante d'un amour et d'une amitié ? Cette absence de calcul, ce don de soi, nous les retrouvons chez Le Petit Prince de Saint-E xupéry, image de 1 'enf ant plus vraie que tout enfant réel.

Il y a dans ces évocations suggestives de l'enfance une certaine idéalis ation, que 1 'écrivain accepte et recherche consciemm ent.

III.

UNE CLÉ DE L'UNIVERS Dans une société angoissée, les souvenirs d'enf ance constituent un refuge pour l'individu, et chacun embellit, transforme une réalité qui devient de plus en plus lointaine.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles