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L'ennemi de Baudelaire

Publié le 21/06/2015

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Les fleurs du mal Baudelaire Publié en 1857, recueil de 129 poèmes Il va confesser son mal, ses espérances, sa déchéance personnelle Il se propose « d'extraire le mal » Titre oxymore Mal moral : le spleen, terme anglais Fleurs = femmes aimées, muses, exotisme mais aussi séduction tentatrice qui mène aux péchés, à la souffrance Mal =spleen, angoisse, tout ce qui va l'empêcher d'atteindre l'idéal Etude de poème qui alterne la dualité de l'âme, étude de la double postulation de Baudelaire : spleen et idéal, cette recherche intérieure qui le torture Recueil en six parties : La première partie est spleen et idéal : 85 poèmes qui doivent guérir son âme de l'ennui, vu toujours comme un ennemi Il s'adresse à la poésie et à l'amour Dans cette première partie, c'est un constat d'échec d'où la deuxième partie : tableau parisien Dans cette section 18 poèmes Troisième partie : les paradis artificiels : 5 poèmes Quatrième partie : les fleurs du mal = le vice, toutes les formes de vices Cinquième section : la révolte Sixième partie : la mort (dernier remède que Baudelaire trouve) Ces parties relatent une quête, un parcours initiatique pour la recherche du bonheur La partie étudiée montre la toute-puissance du spleen, elle s'achève sur le poème l'horloge qui montre la victoire du temps. Il y a aussi des poèmes de visages fémin...
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« Problématique : comment le poète exprime-t-il dans sa perception du temps, une vision tragique de la condition humaine ? Baudelaire, Spleen et idéal, X, l’Ennemi Dixième poème de la section spleen et idéal, le thème est l’une des composantes majeures de l’expression du spleen baudelairien Idée d’angoisse face au temps qui passe dans les poèmes l’horloge et le goût du néant Ici il présente un bilan désespérant : Lecture analytique : Il exprime la conscience de la mort, dû à l’écoulement du temps Le temps est vu comme un ennemi qui inévitablement amène à une vision désenchanté de l’existence Tout le sonnet est construit autour d’une métaphore filée : autour des saisons : temps qui passe Premier quatrain : Jeunesse comparée au printemps/été bouleversé par l’orage Deuxième quatrain : automne : évoque un bilan négatif de la maturité du poète (inspiration total) Premier tercet : espoir d’un renouveau : le printemps Dernier tercet : hiver, destruction du temps qui s’oppose à toute croissance nouvelle Cette métaphore va permettre d’évoquer le passage inéluctable du temps et pour le pète de traduire son angoisse Premier quatrain : Ma jeunesse : utilisation du passé simple Utilisation déterminant possessif « ma » : registre lyrique -> constat péjoratif perceptible par la locution restrictive « ne fut que.

» Lié à la comparaison négative des intempéries « ténébreux orages » : évocation d’un temps marqué par l’obscurité alors que la jeunesse est souvent marque par une période heureuse Image de l’ombre et de la lumière perceptible par le terme orage et soleil et par l’adjectif qualificatif « brillant « devant soleil : deux expressions antithétiques placées à la rime pour mettre en valeur la dualité de son existence, la contradiction de sa jeunesse. « Ont fait » : passé composé, marque un constat mis en valeur par l’adverbe d’intensité « tel ». »

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