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Les Chants de Maldoror, Le pou, Chant II, Strophe 9 (Comte de Lautréamont)

Publié le 22/02/2012

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*  La laideur et la saleté dans l'univers poétique Le pou est un parasite. Le simple fait de lui consacrer un texte poétique constitue un acte Provocateur. De plus le pou est associé à la saleté. Par ailleurs le ton est souvent agressif à l'égard des lecteurs et se révèle surprenant dans la mesure où un écrivain est censé attirer le lecteur et non le repousser. L'expression englobante «ô race humaine» contribue à frapper tous les hommes d'un même mépris.

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Nom : melissa37361 BARRIERE E-mail : [email protected] Id user : 37361 Pour visualiser son profil suivez ce lien :http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/melissa37361.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Champs de maldoror Catégorie: Littérature Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- Les chants de Maldoror ont été publiés en 1869 par Isidore Ducasse, qui a pris le pseudonyme de « Comte de Lautréamont ».

Cette épopée en prose est constituée de six chants et a connu un succès assez tardif. (Pour commencer, Lautréamont se compare à une bûche pourrie, il substitue ses organes à des animaux : Sa « verge » est représentée par une vipère, sur sa nuque, un champignon aux pédoncules ombellifères y poussent etc.) On peut donc deviner que son œuvre est pleine d'imagination, mais cette œuvre incarne également la révolte et laviolence.

Il y a du satanisme dans cette œuvre.

En effet, l'auteur y parodie le naturalisme et le romantisme avecdes lieux communs, des apostrophes moqueuses au lecteur, de l'ironie… Le poète utilise toutes les formes del'humour pour marquer son mépris pour ce qu'il raconte.

L'oeuvre se définit réellement comme une oeuvre de violence, de haine et de destruction.

Dans le Chant I, l'auteur parle du héros et double, Maldoror, un être imprégnépar le Mal.

Mais selon lui, la cruauté est omniprésente et le monde est un enfer.

Le prénom de Maldoror ne fut pas choisit par Lautréamont de façon arbitraire.

En effet on peut décomposer ce prénom en deux parties, «mal» et«horror» que l'on peut rapprocher de l'adjectif horreur.

Le prénom en lui-même est donc le reflet du caractèresombre du personnage.

On peut aussi penser que le prénom est une préfiguration aux actes que va commettre lehéros de Lautréamont.Lautréamont par le biais de l'emploi de la troisième personne du singulier déclare que son personnage principal «étaitné méchant».

Cependant l'auteur qualifie cette méchanceté comme une «fatalité», que son héros aurait essayé decacher et d'enfuir, ce qui «ne lui était pas naturel».

Ces pulsions refoulées, ont finalement pris le dessus surMaldoror.De plus, l'auteur avertit le lecteur dès la première page du chant premier, ce qu'il va découvrir est déconseillé auxâmes sensibles, influençables.

«Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre : quelques-unsseuls savoureront ce fruit amer sans danger […] âme timide [...] dirige tes talons en arrière et non en avant».Lautréamont met d'emblée l'accent sur le mal dont Maldoror va faire preuve. Commentaire Chant 2 : strophe 9. * La laideur et la saleté dans l'univers poétique Le pou est un parasite.

Le simple fait de lui consacrer un texte poétique constitue un acte Provocateur.

De plus le pou est associé à la saleté.

Par ailleurs le ton est souvent agressif à l'égard des lecteurs etse révèle surprenant dans la mesure où un écrivain est censé attirer le lecteur et non le repousser.

L'expressionenglobante «ô race humaine» contribue à frapper tous les hommes d'un même mépris.

De même le souhait «jevoudrais qu'il t'en fit davantage semble constituer une malédiction et «Gare à vous» apparaît comme une menaceplutôt infantilisante. * Le traitement poétique d'un sujet prosaïque Toutefois le texte de Lautréamont comporte des accents poétiques indéniables.

En particulier le poète joue sur lessonorités significatives.

Dans la phrase «Malheur au cachalot qui se battrait contre un pou.

», les sonoritésocclusives renforcées par le [r] constituent une allitération qui fait à la fois entendre le bruit du combat ainsi que lecaractère menaçant de l'avertissement formulé.

De même une allitération imitative caractérise la phrase «Ilscraqueront comme s'ils étaient à la torture» (vers blanc) faisant entendre au lecteur le son des doigts qui sebrisent.

Le son [k] et le son [r] d'abord réunis cèdent sous l'impact de la torture et se séparent comme lesmorceaux d'os fracturés.

Plus loin c'est une harmonie suggestive qui apparaît dans le vers blanc « ne lui léchez pasles papilles de la langue.

» On a également des assonances comme dans « Si vous trouvez un pou dans votre route». * La voix du poète s'affirme comme celle de la connaissance et s'oppose aux autres hommes Le poète est celui qui détient la connaissance et il s'adresse aux autres hommes avec condescendance « Vous ne savez pas, vous autres », «je vais vous le dire », « Je ne vous conseille pas » et avec. »

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