Devoir de Philosophie

« Les monteurs » de Charles Marie René Leconte de Lisle

Publié le 19/07/2012

Extrait du document

de lisle

Il refuse de sombrer dans ce que la foule attend. Il préfère vivre dans le néant et ne pas être reconnu que dévoiler ses sentiments ainsi que de se tenir à ses principes d'après les expressions : « Sans gloire«, « m'engloutir pour l'éternité noire «. La métaphore « Engloutir « intensifiée par une hyperbole renforcent le fait que Leconte de Lisle favorise sa disparition sans célébrité, avec ses secrets, ses sentiments plutôt que les livrés. Les « montreurs « désignent l'image négative des poètes romantiques, qui nourrissent leur poésie de sentiments. Il les accuse de ne pas faire preuve de pudeur. Il rend négatif le fait d'être lyrique. Pour lui, ces poètes s'humilient et perd toute sa dignité face au public, ils rampent « aux pieds du peuple «. En dévoilant ce qu'ils ressentent, ces écrivains tombent dans la prostitution, ils vendent leurs sentiments. Leconte de Lisle donne de l'ampleur aux besoins des réactions de la foule pour survivre, pour exister par le mot « mendier « souligné d'une diérèse c'est-à-dire la séparation d'une syllabe en deux par vocalisation d'une spirante. L'expression « Dussè-je « amène à une possibilité, c'est-à-dire même s'il doit disparaitre pour ne pas enfreindre ses principes il disparaîtra et met en valeur sa certitude.

de lisle

« différent de la honte.

Ce qui ont honte, ont un problème d'image d'eux-mêmes et se replient car ils sont mal à l'aise.

La pudeur au contraire est une vertu éternelle,transcendantale.

Il y a une certaine fierté et joie derrière la pudeur.

Pour l'écrivain, des sentiments doivent être caché sous quelques choses de jolies, de splendides.D'ailleurs, une de ces plus célèbres profession est « la moralité d'une œuvre d'art, c'est sa beauté ».

Cet auteur choisi un vêtement dont l'aspect rappelle l'érotisme.

«La robe » est une métaphore qui suggère des sentiments, qui évoque plus de chose et donne le désir, l'envie de découvrir.

D'ailleurs, Leconte de Lisle enrichie sonvers qui contient ce mot par des adjectifs et des compléments de noms à connotation positive comme nous pouvons le constater dans « Robe de lumière de la pudeurdivine et de la volupté».

De plus, nous avons repéré un enjambement c'est-à-dire que le troisième vers se poursuit sur le quatrième vers pour mettre en relief l'aspectpositif de la pudeur.

Cet auteur est respectueux de l'espace de l'autre mais de même il faut respecter cette robe qui met une distance entre les sentiments du poète et lafoule.

Le nom « volupté» fait référence à quelque chose qu'on embelli, qu'on laisse sous entendre, qu'on ne montre pas.

Ses sentiments sont son jardin secret, sonintimité à laquelle lui seul peut avoir accès.

Le poète français accorde beaucoup d'importance à ses sentiments, il parle de la pudeur comme quelque chose de divin,quel que chose d'exquis.

Il s'agit qu'une hyperbole qui prouve que l'auteur a recherché des termes forts pour que son poème est plus d'impact sur le lecteur.

L'auteurexagère volontairement sur ce fait afin de faire prendre conscience aux poètes romantiques qu'ils se ridiculisent.

La pudeur est mise à mal par ces écrivainsromantiques car pour eux il faut tout montrer pour exister, pour réussir.

Leconte de Lisle lui montre qu'il faudrait préserver ce qui nous est propre.

Tout d'abord leromantisme est un mouvement littéraire qui prône de laisser largement place à l'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de lalittérature classique.

Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et del'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et lesublime, l'exotisme et le passé.

Il s'oppose à la tradition classique et au rationalisme des Lumières, et vise à une libération de l'imagination et de la langue.

Leromantisme privilégie notamment l'expression du « je » et du « moi » et les thèmes de la nature et de l'amour.

A sa tête, des auteurs tels que Victor Hugo, Gérard deNerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cetaspect fictif attribué aux poèmes et aux romans.

Leconte de Lisle se différencie de ces écrivains du romantisme et les critique.

Il dénonce le fait que la foule se repaîtde ses sentiments.

Il définit ce qu'il est par rapport à ce qu'il pourrait être.

Il a établi un choix avant de devenir celui qu'il est.

En effet, il dévalorise les principes deces auteurs.

Le conte de Lisle se conduit comme les poètes lyrique, en expriment ses pensées, son opinion, ses émotions tout en les ridiculisant.

Il s'implique dans sonraisonnement et exprime sa position et son opinion personnelle à l'aide de l'adjectif possessif de la première personne « mon » et le pronom personnel « je ».

D'ailleursla répétition du pronom « je » en début de vers à la fin du poème est une anaphore.

La répétition des mêmes structures de phrase tel que « Je ne livrerai » « Je nedanserai » sont des expressions qui utilisent le pronom « je », la négation « ne… pas » et le futur.

Il s'agit en autre d'un parallélisme qui permet de comprendre lesrésolutions et le programme de l'auteur et d'insister sur sa position.

Il ne souhaite pas remettre en cause ces initiatives.

Les trois verbes conjugués au futur avecl'utilisation de la négation exposent son intransigeance.

L'auteur annonce son poème d'un ton catégorique.

Il a du caractère.

Ce n'est pas un poète ordinaire, il ne veutpas agir comme tout le monde.

Il préfère ne pas être démagogique c'est-à-dire quelqu'un qui fait tout pour qu'on l'apprécie et donner ainsi tous ce que désirs lesautres.

Il refuse de sombrer dans ce que la foule attend.

Il préfère vivre dans le néant et ne pas être reconnu que dévoiler ses sentiments ainsi que de se tenir à sesprincipes d'après les expressions : « Sans gloire», « m'engloutir pour l'éternité noire ».

La métaphore « Engloutir » intensifiée par une hyperbole renforcent le fait queLeconte de Lisle favorise sa disparition sans célébrité, avec ses secrets, ses sentiments plutôt que les livrés.

Les « montreurs » désignent l'image négative des poètesromantiques, qui nourrissent leur poésie de sentiments.

Il les accuse de ne pas faire preuve de pudeur.

Il rend négatif le fait d'être lyrique.

Pour lui, ces poètess'humilient et perd toute sa dignité face au public, ils rampent « aux pieds du peuple ».

En dévoilant ce qu'ils ressentent, ces écrivains tombent dans la prostitution, ilsvendent leurs sentiments.

Leconte de Lisle donne de l'ampleur aux besoins des réactions de la foule pour survivre, pour exister par le mot « mendier » souligné d'unediérèse c'est-à-dire la séparation d'une syllabe en deux par vocalisation d'une spirante.

L'expression « Dussè-je » amène à une possibilité, c'est-à-dire même s'il doitdisparaitre pour ne pas enfreindre ses principes il disparaîtra et met en valeur sa certitude.

« Je ne danserai pas sur ton tréteau banal » est une métaphore qui expose lanotion de faire le clown, faire le pitre pour la foule.

Derrière cette métaphore, se cache une idée de bouffon qui se donne en spectacle devant le roi juste pour sonplaisir personnel tout en laissant sa vraie personnalité de côté.

L'auteur refuse amplement de se ridiculiser comme les écrivains lyriques le font.Le fond du poème exprime clairement la vision du poète vis-à-vis de la poésie.

Il n'accepte pas d'un poète exprime ses sentiments, ses émotions, son expériencepersonnelle.

Leconte de Lisle dévalorise ainsi la foule qui apparait comme voyeur et les poètes romantiques.

L'écrivain favorise la pudeur qui est décrit comme unevertu éternelle, transcendantale. Nous nous demandions en débutant ce commentaire du poème « les montreurs » écrit par Leconte de Lisle qui vise à dévaloriser les poètes romantiques commentl'auteur parvient-il à proposer en un texte poétique sa conception personnelle de la poésie.

Nous avons constaté que Charles Marie René Leconte de Lisle accordebeaucoup d'importance à ses sentiments.

En effet, pour lui des sentiments doivent être caché sous quelque chose de magnifique qui amènerai au désir de découvrir.Cependant, les poètes romantiques eux ne conçoit pas les choses de la même façon.

A travers leur poème, il dévoile ce qu'ils ressentent tout en abolissant les règlesstrictes de la littérature classique.

La forme et la sonorité du sonnet amène le lecteur à visualiser mentalement la scène, de la percevoir.

Leconte de Lisle compare soncœur à un animal torturé par les montreurs qui en réalité désignent ces poètes lyriques.

Il les accuse de ne pas faire preuve de pudeur et dévalorise leur principe.

Ils'oppose ainsi au romantique en se définissant par ce qu'il est par rapport à ce qu'il pourrait être.

Notons qu'une de ces plus célèbres profession est « la moralité d'uneœuvre d'art, c'est sa beauté ».Ce poème peut être considéré comme une profession de foi de l'école Parnassienne.

Quelques années plus tard, plus précisément en1869, René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, premier lauréat duPrix Nobel de littérature en 1901, écrit un recueil intitulé Les Solitudes qui comporte le poème Le cygne.

Ce poème nous expose sa conception de la poésie qui suitcelle de Leconte de Lisle.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles