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Les Oiseaux de Antoinette Deshoulières

Publié le 04/07/2012

Extrait du document

Premièrement, ce qui nous donne les clefs pour parler de hétérochronie symbolique c’est la présentation d’un cadre spatial situé hors du temps historique, la nature. En plus, la nature décrite dans les deux premières séquences est pure, sans marques qui la replacent dans son contexte- XVIIe siècle-. Et sera Mme Deshoulières qui décorera ce lieu atemporel avec des références et thèmes pris de divers mondes. Comme c’est le cas des bergers et leur musette, qui nous donnent des pistes chronologiques, comme l’instrument musical traditionnel dont ses origines se remontent à l’Antiquité -passé-, et aussi qu’après il donna son nom à une danse populaire à la cour de Louis XIV- présent-.

« Que d’obéir à nos premières Loix.

» (vers 30 et 31), ce qui évoque un domaine séparé de la réalité quotidienne.

Peut-être un peu précipité me jugement, mais je ne peux pas laisser de penser à la récent découverte de l’Amérique, d’où vient milleshistoires sur des hommes animalisés et son monde primitif.

Dans le poème se fait claire la vanité des normes humaines -présent- en jetant un coup d’œil sur les sociétés plus primitives pour savoir que « l’usage, le devoir et l’austère bienséance »(vers 42) ne sont pas « nos premières Loix ».Et finalement, il y un retour au présent dont elle se plaint, et « vivre dans la contrainte » est vivre le hic et nunc, le maintenant, la lassitude et dégoût du monde présent, où déjà a été commis le péché originel, symboliquement, qui nous a jeté hors duvrai Paradis. Pour conclure, par rapport à l’hétérochronie, je trouve dans ce poème un aller et venir constante, d’un monde imaginaire d’un passé incertain à la quotidienneté, qui transforme éthique et esthétiquement l’univers présenté dans le poème. COMPARAISON D’UN POÈME ET UN TABLEAU DU XVIIe SIÈCLE.

L’hétérochronie dans la peinture. Le tableau que je vais comparer avec le poème Les Oiseaux c’est Paysage avec Céphale et Procris réunis par Diane[12] de Claude Lorrain.

Ce tableau nous présente un cadre spatial, le paysage, où se disposent des éléments décoratifs pour luidonner une caractérisation.

De cette façon, il y a une similitude importante avec le poème de Mme Deshoulières, qui nous donne premièrement l’espace pour y dérouler des éléments symboliques et les idées.La première ressemblance c’est la Nature comme cadre spatial, hors d’un temps historique.

Une Nature printanière, vive, dont l’importance se fait claire avec le rôle principal, en première plan et au milieu du tableau, d’un grand arbre, symbole dela fertilité puissante de l’entourage. D’un autre côté, la présence majoritaire des animaux, comme les vaches, le chien et des oiseaux aussi, en un état de tranquillité absolue, nous faire penser aux oiseaux de Mme Deshoulières, libres, sans préoccupations, ni « vertus, ni défauts ».Cela, évidement, donne de nuances champêtres, comme une pastorale peinte sur le tableau. Les caractéristiques les plus remarquables de la similitude entre ces deux œuvres c’est la coexistence de plusieurs mondes et chronologies.

D’un premier coup d’œil nous pouvons faire des associations avec le monde de l’Antiquité, en lisant le titrede ce tableau.

L’apparition de trois noms appartenant à la mythologie classique, nous donne des pistes pour enquêter sur l’histoire qui entour à ces personnages.

Ils sont, Céphale, fils du roi de Fonice, et Procris sa femme, protagonistes des affairesamoureux caractéristiques de l’imaginaire classique, et la Déesse Diane.

En plus, dans le tableau apparaissent deux personnages, un enfant et sur le ruisseau une espèce de satyre, de nouveau comme référence classique. Le vêtement de ces deux figures féminines est de style Grèce Antique, mais ce des figures masculines me rappelle plus au style médiéval champêtre.

De cette façon la cohabitation des mondes est définitive quand nous focalisons le regard sur lepont, construction éloigné et marque civilisatrice, de traits médiévaux.

La conjonction des temps idéalisés, le Moyen Âge et l’Antiquité, dans un paysage traditionnel avec une thématique mythologique se transforme en la quête d’un monde unifiéet harmonieux[13] . BIBLIOGRAPHIE. Pavel, Thomas.

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(Page consultée le 26 avril 2011) -----------------------[1] Varieté du genre pastoral.[2] Avec voix critiques.[3] Autres codes.[4] Apport néologique pour exprimer le vers de pas entre une séquence et l’autre.[5] Le temps verbale imparfait de « régnait » c’est un élément clef pour exprimer l’exil de l’hiver, bien sûr dans le cadre spatial, puisque la parole « hiver » apparaît plusieurs fois, mais hors de contexte.[6] Google Inc.

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Consulter dans la Bibliographie de ce commentaire. [7] Laxos, en espagnol, c’est que je veux dire.[8] Première signe de l’être et le paraître dans le poème.[9] Possible titre pour la quatrième séquence.[10] Vers 46[11] Pavel, Thomas.

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