Les papyrus médicaux

« cette pour soigner une brûlu ­ re ci-contre .

Le remède est suivi d'une in­ cantation magique : « Mon fils Horus (c'est la déesse Isis qui parle) a été brûlé dans le désert ! Il n'y a pas d'eau et je n'y suis pas ! Apporte de l'eau venant des bords des flots de l ' inondation pour éte indre le feu ! Paroles à dire sur du lait de femme ayant mis au mon­ de un enfant mâle.

» Des papyrus nombreux G râce aux nombreux re­ cueils médicaux qui sont parvenus jusqu'à nous, nous savons que la pratique médi­ cale se basait sur l'observa ­ tion et l'écoute du malade.

Une fois les symptômes ana­ lysés et le mal reconnu, le médecin choisissait le remè­ de approprié parmi ceux que lui proposaient les différents recueils.

Écrits en hiératique sur du papyrus, ces textes énumèrent des médications : chacune est identifiée par un titre souvent en rouge indi­ quant son but, la description des symptômes, les soins à prodiguer et les modalités d'administration du remède.

Voici un exemple type de ce que l'on peut trouver dans de tels textes : De ces documents médicaux on ne poss ède en général que des copies datant du Nouvel Empire et des textes plus tardifs, mais les origi­ naux remontent pour la plu- part au Moyen Empire.

De plus, une tradition médicale deva it exister dès l'Ancien Empire puisque Manéthon, grand prêtre au Ill° siècle avant J.-C., rappor te dans son histoire de l'Égypte que Aha, roi de la Ire dynastie, était tenu pour un expert en médecine.

Le plus célèbre papyrus mé­ dical, le papyru:; Ebers , date de la XVIII° dynastie, vers 1500 avant J.-C.

Il veut faire le tour des pathologies que peut rencontrer un médecin pendant son exercice quoti ­ dien et donc lui servir de gui­ de.

Les autres textes sont en. »