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Les registres

Publié le 04/04/2024

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« LES REGISTRES. Ce terme désigne l’ambiance générale d’un texte, voire d’une œuvre, l’ensemble des caractéristiques d’un texte qui ont pour effet de faire naître, chez le lecteur, un certain état d’esprit.

Il est assez courant qu’un texte ou une œuvre dégage plusieurs ambiances, la ou les principales sont appelées REGISTRES, les autres, TONALITES. ATTENTION, les figures de styles proposées pour illustrer tel ou tel registre ne le concernent pas uniquement, elles peuvent en illustrer un autre également. De plus, cette liste n’est pas exhaustive, mais à compléter, au fil de vos lecture et de l’année. Le Burlesque : il consiste en l’explication des choses les plus sérieuses par des expressions ridicules. Lors d’un registre burlesque, les héros parlent comme les gens du peuple. → Le comique : il vise à faire rire et ne se rencontre pas uniquement dans la comédie. Ses procédés d’expression sont nombreux : - Comique de situation ou quiproquo. - Comique de caractère. - Comique de gestes. - Comique de mots. → Le didactique : il traduit la volonté d’éduquer, de transmettre un savoir, de recommander une éthique ou d’exposer une théorie.

Il peut s’appliquer à un contenu culturel, scientifique, technique, moral. Ses procédés d’expression sont nombreux : - Présence de définitions et d’exemples. - Présence de connecteurs logiques qui permettent de classer, de récapituler et de conclure dans une progression apparente du discours. - Présence d’énumération et d’accumulation dans le but de balayer de façon exhaustive un sujet. - Utilisation d’impératifs, de modalisateurs qui expriment la certitude et d’adresses au destinataire. Le dramatique : il met en scène l’action, présente le héros face à des situations inattendues ou dangereuses et privilégie le suspense. Ses procédés d’expression sont nombreux : - Présence de verbes d’action qui traduisent les exploits et les agissements d’un héros en mouvement. - Rythme rapide qui convient au coup de théâtre et qui est illustré par des passés simples ou des présents de narration. → L’épidictique : registre dans lequel l’auteur porte un jugement sur le sujet qu’il traite, en employant souvent l’éloge ou le blâme. → L’élégiaque : il appartient au domaine du pathétique, et s’exprime par une plainte personnelle et douloureuse du narrateur à propos de son propre sort. → L’épique : il donne aux êtres et aux faits une grandeur hors du commun, sa figure de style de prédilection est l’hyperbole, il est souvent utilisé, dans l’épopée, ne serait-ce que pour raconter les combats, mais on peut le trouver dans d’autres genres. → Le fantastique : registre dans lequel des éléments surnaturels se mêlent à la vie normale, et créent une certaine angoisse, voire de la peur chez le ou les personnages principaux et chez le lecteur. 1 L’héroïco-comique : registre inverse du burlesque, les gens du peuple ou les bourgeois parlent comme des héros. → Ce registre apparaît sous forme de tonalité dans les premiers mots du souriceau, qui compare sa toute première sortie hors du terrier familial à la toute première aventure d’un chevalier nouvellement adoubé, dans « Le cochet, le chat et le souriceau » de La Fontaine. L’ironie : elle vise à dénoncer quelque chose en le ridiculisant. Ses procédés d’expression sont nombreux : Ses figures de style de prédilection sont l’hyperbole, l’oxymore, l’antithèse, l’antiphrase… → Le lyrisme : il exprime des sentiments personnels au moyen de rythme, d’images, propres à communiquer au lecteur l’émotion de l’auteur. Ses procédés d’expression sont nombreux : - L’énonciation à la première personne, qui met l’individu au centre de toute perception, autorisant l’expression du Moi et de la subjectivité. - Présence du vocabulaire des sentiments et des émotions qui permet de nommer l’indicible et d’évoquer des expériences intimes. - Questions rhétoriques combinées à des phrases exclamatives. - Jeu sur les assonances et les allitérations qui permettent de suggérer des sentiments, des impressions et des sensations en jouant sur l’harmonie imitative, c’est-à-dire que les sons évoquent ce qui est représenté. - Le rythme traduit souvent les battements du cœur. - Présence de métaphores, de comparaisons, d’anaphores et d’hyperboles qui personnalisent l’expression du sentiment. → Le Merveilleux : registre dans lequel les puissances divines et.... »

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