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L'hypertrophisation des peronnages

Publié le 05/05/2015

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I- QUESTION SUR LES TEXTES Les relations d'amitié et de fraternité sont des notions abordées régulièrement dans les oeuvres littéraires : c'est le cas dans des oeuvres de  Maupassant tel que Les Contes et Nouvelles de la pitié  ou encore de Voltaire dans des nouvelles telles que Jeannot et Colin. C'est à toute les époques que ce sujet est traité, en effet si l'on se refaire au corpus proposé, les auteurs ont vécu respectivement au XVIIIe XIXe et XXe siècles et ont chacun traité différemment ces relations. Il est intéressant d'observer et d'analyser les différentes façons de caractériser des relations, que ce soit un lien amoureux, fraternel ou amical. Une relation amicale parvient parfois à rejoindre l'état de relation fraternel, en effet il n'est pas rare que deux personnes aient une amitié si forte qu'elle est comparable à une relation entre frères ou soeurs. Dans l'extrait d'Illusions perdues de Balzac et Julie ou La nouvelle Héloïse de Rousseau les deux personnages principaux éprouve une forte amitié. Lucien est prêt à risquer « de perdre sa bienfaitrice, sa maîtresse peut être, plutôt que d'abandonner David, que de le renier » (T2 : l.2). De même Julie (T1) lorsqu'elle écrit à Claire elle se confie pleinement, elle lui parle comme si c'était sa soeur. Peut-être même que ce qu'elle lui dit, ses expressions son ressenti et ses sentiments, elle ne le confierait pas à une personne de sa famille (proche). Elle exprime tout son mal être et sa peine à l'idée de ne plus pouvoir voir l'homme qu'elle aime et implore même son ami de trancher pour elle entre sa vie et sa mort : « je remets mon sort en tes mains ; quelque par...

« pourtant sont liés par la situation qu’ils sont en trains de vivre ensemble.

Face à un mur ils préfèrent se donner la mort en cellule à l’aide de cyanure que d’être brûlé vif.

C’est dans un dernier élan de générosité dût à une amitié forte que Katow décide de donner le cyanure aux deux autres.

C’est en soit une sorte de sacrifice (il n’y a pas assez de cyanure pour les trois, seulement pour deux personnes), en effet, en offrant la possibilité à ses compagnons de cellule de se suicider il leur offre la possibilité d’échapper à des souffrances supplémentaires : « je vais vous donner mon cyanure » a-t-il dit ligne deux.

Ainsi, les trois textes caractérisent bien les relations d’amitié et de fraternité exprimées par les personnages.

Rousseau, Balzac et Malraux expriment des relations entre les personnages de façon différentes.

Cela est dût à la différence d’époque entre ces auteurs et donc à un contexte historique tout à fait différent.. »

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