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Linéaire Le Rouge et le Noir - Partie 2- Chapitre 4

Publié le 26/02/2022

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« Lecture linéaire 2 – Stendhal, Le Rouge et le Noir Partie II , chapitre 4 Introduction : Contemporain d’Honoré de Balzac, Stendhal (1783-1842) appartient à la première génération d'écrivains réalistes, mais il fut aussi influencé par le romantisme.

Son roman le plus connu, Le Rouge et le Noir, fut publié en 1830.

Il est considéré comme le premier grand roman romantique.

C’est aussi un roman d’apprentissage, centré sur Julien Sorel, qui associe le récit d’une ascension sociale et d’une révolte individualiste. L’extrait étudié correspond au moment où Julien Sorel, grâce à l’abbé Pirard qui a fait son instruction à propos de la vie parisienne, est introduit chez le marquis de La Mole.

L’abbé a aussi pris soin de l’informer du mode de vie qui sera le sien chez le marquis de La Mole, personnage important qui tient salon boulevard Saint-Germain, à Paris. Au début du chapitre IV, Julien commence à découvrir l’ennui et la magnificence qui règnent dans ce salon. LECTURE EXPRESSIVE DU TEXTE Problématique : On peut se demander Comment Stendhal propose une vision sans complaisance d’une certaine aristocratie parisienne. Annonce des mouvements du texte : Pour répondre à cette question, nous allons procéder à l’analyse du texte à travers les mouvements que nous avons pu mettre au jour : - l.1 à 11 : Julien, le marquis et sa femme : une découverte réciproque - l.12 à 38 : Le salon du marquis de la Mole : entre apparences, ennui et prétention - l.39 à la fin : La lucidité de Julien, point d’accroche d’une critique générale I.

Julien, le marquis et sa femme : une découverte réciproque : Si tout semblait étrange à Julien, dans le noble salon de l’hôtel de La Mole, ce jeune homme, pâle et vêtu de noir, semblait à son tour fort singulier aux personnes qui daignaient le remarquer.

Madame de La Mole proposa à son mari de l’envoyer en mission les jours où l’on avait à dîner certains personnages. — J’ai envie de pousser l’expérience jusqu’au bout, répondit le marquis.

L’abbé Pirard prétend que nous avons tort de briser l’amour-propre des gens que nous admettons auprès de nous. On ne s’appuie que sur ce qui résiste, etc.

Celui-ci n’est inconvenant que par sa figure inconnue, c’est du reste un sourd-muet. - Dans ce chapitre, Julien découvre l’aristocratie parisienne, plus précisément un salon, celui du marquis de La Mole. - La première phrase rend compte d’un double regard : celui de Julien sur le salon, celui des personnes qui fréquentent le salon sur Julien.

La structure en chiasme de cette phrase permet à Stendhal de montrer que les deux « mondes » sont étrangers l’un à l’autre.. »

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