litérrature
Publié le 20/04/2013
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«
2.
Dernière relecture.
Ce travail fait, reprenez votre texte ligne à ligne, en décomposant
chacune des phrases (souvent complexes) en plusieurs formules, pour faire une sorte de liste
exhaustive de toutes les affirmations du texte.
Vous identifierez ainsi des éléments de
structure, vous découvrirez des idées, des formules, des thèses qui n'avaient pas retenu votre
attention, des difficultés que vous n'aviez pas examinées.
Inscrivez en marge de cette liste
les questions que certaines formules suscitent.
Soit ces questions ne requièrent qu'un mot
d'explication, et il faudra les soulever et les régler lors de la présentation détaillée du texte ;
soit elles demandent plus de temps, ou sont solidaires de questions plus complexes, et vous
les réserverez alors pour vos parties d'explication.
3.
Vous êtes alors, en principe, en mesure de décider quelle façon de présenter l'ensemble du
texte est la plus pertinente (plan thématique, plan par parties).
Cette présentation devra
toujours se faire en spirale, des ensembles aux éléments.
Vous êtes également en mesure de
regrouper les difficultés ou les enjeux du texte en deux ou trois ensembles, ce qui ne s'y
intègre pas devant être expliqué, soit dès la première partie, soit en appendice à une partie
d'explication, soit en conclusion s'il s'agit d'une question qui occupe peu de place dans le
texte, mais qui représente un enjeu d'importance.
B – Rédaction de la première partie
1.
Commencez votre première partie abruptement, l'Introduction suffira à le justifier.
« Ce
texte de X s'organise apparemment selon n axes » ou « autour de deux idées maîtresses »
(présentation thématique), ou bien « On peut, pour présenter ce texte, le diviser
grossièrement en n parties, la première, etc.
» Cette présentation du texte doit être longue,
car elle doit livrer tout le contenu du texte, c'est-à-dire l'ensemble de ce que dit l'auteur, sans
le réduire à d'autres formules qui risqueraient d'en altérer le sens, sans prétendre avoir
compris là où votre travail vous a fait sentir qu'il y avait à expliquer et à interpréter.
Le but
est de rédiger ce que serait une présentation complète du texte à quelqu'un qui ne l'aurait pas
lu, et à qui vous diriez : voici le contenu du texte que j'avais à expliquer », ce qui annonce la
transition : « Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire ? »
2.
Annonce des parties suivantes : « Ce texte nous met donc en présence de n séries de
difficultés » ou « nous invite donc à revenir sur n séries d'enjeux ».
Généralement, la partie
II examine des difficultés de lecture , la partie III des enjeux philosophiques (une fois qu'on
s'est fait une idée du sens du texte, on peut réfléchir sur la portée de ses affirmations).
Parfois un texte est si dense que les deux parties consisteront à élucider deux séries de
difficultés.
Parfois il semble si clair que les deux parties consisteront à étudier deux séries
d'enjeux distincts.
Certains candidats sont aussi plus à l'aise dans un exercice que dans
l'autre ; l'essentiel, si vous privilégiez la réflexion sur les enjeux, est de ne pas sembler
esquiver les difficultés du texte et en donner une lecture simpliste ; si vous vous enfermez
dans l'effort d'interprétation, de nourrir cet effort de la mise en évidence d'enjeux qui
dépassent la lecture ligne à ligne.
3.
Finir cette première partie ne pose pas de problème : par exemple « nous examinerons
successivement ces deux séries de difficultés ».
On peut aussi annoncer ce vers quoi se
dirige le commentaire, c'est-à-dire annoncer ce qui vous semble être l'essentiel, et finir
ainsi « nous finirons par l'examen de...
car c'est là que nous semble résider l'intérêt
philosophique majeur de ce texte »..
»
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