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LITTÉRATURE ANGLAISE: LE XXe SIÈCLE

Publié le 22/10/2011

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La fin du xixe siècle avait vu s'ouvrir à Londres et dans les grands centres provinciaux beaucoup de théâtres qui, tous, avaient leur clientèle. L'ère des tabous est révolue. Les comédiens sont devenus gens respectables et considérés et tout spectacle a ses fervents. C'est ainsi que le contact se rétablit peu à peu entre le théâtre et les masses populaires.

« ses fonctions à l'Unesco appelèrent souvent en France, est peut-être le plus connu en Europe; il est aussi le plus intensément lyrique de ces poètes.

A tout prendre cependant, ce mouve­ ment est antiromantique et marque une orien­ tation délibérément intellectuelle et imperson­ nelle de la poésie.

Dans le même temps, chez des poètes plus jeunes encore reparaissent le lyrisme et l'élan vers le mystère.

Leur chef de file est le Gallois Dylan THoMAs (1914-1953) dont la mort a interrompu prématurément l'œuvre si riche.

A sa suite d'autres Gallois : Alun LEWIS, Kei­ drych RHYS, T.

H.

JoNES ont retrouvé cette ivresse du verbe qui est image et poésie.

George BARKER est aussi un lyrique, mais du genre naif.

Enfin, Vernon WATKINS (1906-), gallois ami de Dylan Thomas, influencé par Yeats, suit la tradition des vieux bardes et chante tous les aspects de cette vie spirituelle que le poète sait dégager de la beauté éparse dans l'univers.

Après avoir été le seul poète surréaliste des années 30, David GASCOYNE écrit à son tour des poèmes plus lyriques, plus clairs aussi, d'une grande finesse d'émotion.

LA PROSE ESSAYIST .ES ET CRITIQUES, PHILOSOPHES ET HISTORIENS Depuis que se développe, à côté de la grande presse, une presse spécialisée et réservée à un public savant ou du moins déjà initié, on pourrait croire que l'histoire et la philosophie sortent, comme les sciences, d.u domaine pro­ pre de la littérature.

Cependant il n'en est rien.

La tradition anglaise veut que le savant se dissimule derrière le gentleman et garde aux ouvrages, même tout nourris de recher­ ches ardues, un certain air désinvolte et le ton d'une conversation de bonne compagnie.

La philosophie est illustrée par les écrits de Lord Bertrand RussELL.

Il affirme depuis le début du siècle l'indépendance et l'autorité de la claire raison en face des problèmes qui, chaque jour, se posent à l'homme moderne.

Les principes des mathématiques (1903), Les problèmes de la philosophie (1912) établirent, dès avant la première guerre mondiale, sa po­ sition philosophique et sa renommée.

Depuis lors, il n'a cessé d'être à l'écoute du monde et d'essayer d'en résoudre les problèmes au nom d'un rationalisme réaliste qui tient compte de la complexité des faits et de la pluralité de l'expérience.

La spécialisation toujours plus grande des historiens n'a pas tué chez les plus illustres le talent littéraire.

Le travail de recherche est fait par toute une équipe mais la mise en œuvre, que fait le plus éminent du groupe, aboutit parfois à des ouvrages qui ont leur place dans la littérature contemporaine.

Il en est ainsi des diverses études d'Arnold ToYNBBB.

Sa curiosité historique inlassable fouille les civilisations passées et présentes pour méditer sur les causes de leur épanouissement et de leur désintégration avec une émotion conte­ nue, dans un style ferme et moderne.

La petite histoire nous vaut les biographies ro­ mancées de Lytton STRACHEY.

Les grandes figures des époques de gloire .

lui donnent l'oc­ casion de faire œuvre de psychologue autant que d'historien.

L'essai littéraire proprement dit offre une matière si abondante qu'il vaudrait à lui seul une longue étude.

Tout écrivain est à son heure essayiste.

La grande presse, les jour­ naux littéraires ouvrent leurs colonnes à tout talent reconnu.

Le publiciste G.

K.

CHESTERTON est vraiment le plus authentique essayiste du début du siècle.

Art, littérature, philosophie, religion, tout fait réagir sa vive intelligence.

Enthousiaste et plein de verve, il a animé la presse anglaise de sa présence chaleureuse.

C'est vers le passé médiéval et catholique de l'Angleterre qu'il se tourne sans cesse, pour retrouver ce qu'il estime être la source de la tradition authentique et des communes et pro­ fondes vérités.

La personnalité méditative de T.

S.

ELIOT a trouvé dans l'essai le moyen commode de faire connaltre ses idées sur la poésie, le théâtre, voire la religion.

Il s'est acquis, dans la période entre les deux guerres, une autorité littéraire que ses réussites écla­ tantes de dramaturge et de poète ont confir­ mée brillamment.

LE ROMAN Sous l'influence de l'école française et de certains romanciers anglais comme Sterne, que l'on redécouvre, et Joyce dont l'œuvre diffi­ cile est exaltée par tous les intellectuels, le roman n'est plus désormais simple affaire de conteurs.

Il y a toute une multiplicité de for­ mules; le nouveau roman d'aujourd'hui va même jusqu'à l'antiroman.

Les tentatives ae sont pas toutes d'égale valeur ni d'égale sin­ cérité et il y a même parfois une commer­ cialisation excessive du genre de roman le plus vendable.

De ce fait, les auteurs se mul­ tiplient : tout littérateur peut écrire au moins un roman et bien des amateurs de tout âge s'y essaient aussi avec un inégal bonheur.

Parmi cette prolifération extraordinaire du genre romanesque, on distingue déjà, à cha­ que génération du siècle, l'affrontement des tendances permanentes du roman anglais et des techniques nouvelles.

Au début du siècle, le roman vit encore des valeurs victoriennes.

Le plus illustre représen­ tant de cette génération est Rudyard KIPLING (1865-1936).

Né aux Indes, il est le chantre de l'Angleterre impériale.

Merveilleux conteur, il a su voir et faire voir l'Inde et sa poésie mys­ térieuse, mais en restant toujours très exté-. »

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