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L'oeuvre d'Arthur Rimbaud

Publié le 06/11/2011

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rimbaud
I.                     L’ENFANT PRODIGE (1854 – 1872) : RÉVOLTES ET VERTIGES
A.                  L’adolescence et les premiers émois sentimentaux : Les cahiers de Douai
1.                  La Sensation des premières promenades (1870)
2.                  Le Roman de dix-sept ans (1870)
B.                  La haine du conformisme : le désir de révolte
1.                  Le rejet du Mal catholique (1870)
2.                  La Commune de Paris : Le dormeur du val (1871)
C.                  Le « délire « d’évasion dans la Poésie de Rimbaud
1.                  La découverte d’un monde inconnu : le Bateau ivre (1871)
2.                  La culture du délire voyant : les Voyelles (1871)
II.                   UNE SAISON EN ENFER (1873) : DÉGOÛTS ET RÉSOLUTIONS D’AVENIR
A.                  Des souvenirs d’enfer
1.                  Un premier poème adressé à Satan
2.                  La remise en question de l’auteur
3.                  Le nihilisme du Mauvais Sang
B.                  Des résolutions d’avenir : l’élan vers l’Idéal
1.                  L’exaltation de la vertu : L’Impossible
2.                  L’Adieu aux rêves ambitieux : une beauté rationnelle et mystique
3.                  Une traversée spirituelle du siècle
rimbaud

« I. L’ENFANT PRODIGE (1854 – 1872) : RÉVOLTES ET VERTIGES Tyrannie de sa mère + haine de la bourgeoisie de Charleville  rancune d’enfant incompris + séduction de rêves lointains. A. L’adolescence et les premiers émois sentimentaux : Les cahiers de Douai Désir d’évasion.

Recherche de sensations nouvelles. 1. La Sensation des premières promenades (1870) Recherche du bonheur : – Harmonie avec la Nature = femme  noce. – Évocations tactiles  sensualité, bonheur sensuel. – Vagabondage « comme un bohémien »  promenades campagnardes  évasion. 2. Le Roman de dix-sept ans (1870) Roman = fiction.

Disposition  chapitres ? – Séduction à dix-sept ans : amour = illusion  échecs. – Ironie : « robinsonnades » = aventures sans lendemain. – Haine cadre et lyrisme romantiques. B. La haine du conformisme : le désir de révolte Rejet littéraire + rejet moral (bourgeoisie, religion) + rejet politique. 1. Le rejet du Mal catholique (1870) Le Mal +Les pauvres à l’église : anticléricalisme agressif  rejet de sa mère : – Religion = mensonge  aliénation des pauvres, dégénérescence féminine  Les premières communions . – Injustice de l’ordre social imposé par la religion  piège tendu par les riches aux pauvres. – Compassion envers les + démunis  Les effarés , défense de la classe ouvrière. 2. La Commune de Paris : Le dormeur du val (1871) Révolte poétique et existentielle : – Ascension tragique  chute dramatique + ironie  périphrase, litote, euphémisme  pathétique. – Rythme brisé : rejet, enjambement  interruption. – Contre horreur de la guerre, massacre de la jeunesse. C. Le « délire » d’évasion dans la Poésie de Rimbaud Lors de sa relation avec Verlaine. 1. La découverte d’un monde inconnu : le Bateau ivre (1871) Expériences du voyant = connaître l’art poétique. – Exercice de style : vingt-cinq quatrains, symbolisme sommaire, structure narrative conventionnelle. – Échec : se perd dans ses mots après avoir cru s’y purifier. – Passeport pour la voyance  Voyage de Baudelaire. 2. La culture du délire voyant : les Voyelles (1871) Texte le plus moderne de Rimbaud : – De l’α à l’ω.

Association comme principe d’écriture.

Hypothèse : A  horreur  noir ; E  féminin  pur  blanc ; I ivresse  sang  rouge ; U  vallées  vert ; O / « eau »  bleu. – Phrase rebondit sur chaque lettre.

Néant  violet = fin arc-en-ciel : Ses Yeux.

Lesquels ? Rimbaud ? – Paroxysme dépassement rimbaldien, délire voyant. II. UNE SAISON EN ENFER (1873) : DÉGOÛTS ET RÉSOLUTIONS D’AVENIR Autobiographie en prose.

Existence maudite тƉĞƌƐƉĞĐƟǀĞƐĚ͛ĂǀĞŶŝƌ͘ A. Des souvenirs d’enfer Relation tumultueuse avec Verlaine. 1. Un premier poème adressé à Satan Prologue sans titre : – Rupture avec passé harmonieux = innocence  complaisance dans le chaos. – Théâtralisation : « je » + schizophrénie passé/présent  ironie moqueuse de lui-même. – Accès à une dimension supérieure : celle de Satan  harmonie nouvelle. 2. La remise en question de l’auteur Enfer = « saison » passée avec Verlaine : – Abandon aux chimères poétiques  Délires II . – Déçu de son art  honte de ses fautes. – Imagine une damnation  Nuit de l’Enfer : « Je meurs de soif, j'étouffe, je ne puis crier.

C'est l'enfer, l'éternelle peine ! Voyez comme le feu se relève ! Je brûle comme il faut.

Va, démon ! ». 3. Le nihilisme du Mauvais Sang Nihilisme = scepticisme absolu.

Déni des valeurs.

Destruction + mort.

Dialogue dramatisé entre ≠ Moi : – Mépris de la morale, horreur des métiers, goût du vice et de la révolte. – Reproche de ses penchants vicieux (conversion envisagée)  poids société + hérédité. – Solution dans la mort ?. »

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