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L'oeuvre de Chateaubriand

Publié le 04/04/2012

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chateaubriand

ŒUVRES PRINCIPALES

 

ESSAI HISTORIQUE, POLITIQUE ET MORAL SUR LES RÉVOLUTIONS ANCIENNES ET MODERNES, CONSIDÉRÉES DANS LEURS RAPPORTS AVEC LA RÉVOLUTION FRANÇAISE (1797)

ATALA OU LES AMOURS DE DEUX SAUVAGES DANS LE DÉSERT (1801) GÉNIE DU CHRISTIANISME OU BEAUTÉS DE LA RELIGION CHRÉTIENNE (1802)

RENÉ (1802)

LES MARTYRS OU LE TRIOMPHE DE LA RELIGION CHRÉTIENNE (1809) ITINÉRAIRE DE PARIS A JÉRUSALEM ET DE JÉRUSALEM A PARIS, EN ALLANT PAR LA GRÈCE ET REVENANT PAR L'ÉGYPTE, LA BARBARIE ET L'ESPAGNE (1811)

LES AVENTURES DU DERNIER ABENCÉRAGE (1826)

LES NATCHEZ (1826)

VIF DE RANCÉ (1844)

MÉMOIRES D'OUTRE-TOMBE (1849-1850)

 

ŒUVRES DIVERSES

 

LETTRE A M. DE FONTANES SUR LA CAMPAGNE ROMAINE (1804)

DE BUONA­PARTE, DES BOURBONS ET DE LA NÉCESSITÉ DE SE RALLIER A NOS PRINCES LÉGITIMES POUR LE BONHEUR DE LA FRANCE ET CELUI DE L'EUROPE (1814)

RÉFLEXIONS POLITIQUES SUR QUELQUES ÉCRITS DU JOUR ET SUR LES INTÉ­RÊTS DE TOUS LES FRANÇAIS (1814)

DE LA MONARCHIE SELON LA CHARTE (1816)

DE L'ESPAGNE (1820)

MÉMOIRES SUR LA VIE ET LA MORT DU DUC DE BERRY (1820)

DE L'ABOLITION DE LA CENSURE (1824)

NOTES SUR LA GRÈCE (1825)

MÉLANGES LITTÉRAIRES (1826)

VOYAGE EN AMÉRIQUE ET EN ITALIE (1827)

MÉLANGES POLITIQUES (1827-1828)

POLÉMIQUE (1827)

MÉLANGES ET POÉSIES (1828)

ÉTUDES ET DISCOURS HISTORIQUES (1831)

MOÏSE (1831)

MÉMOIRE SUR LA CAPTIVITÉ DE LA DUCHESSE DE BERRY (1833)

ESSAI SUR LA LITTÉRATURE ANGLAISE (1836)

TRADUCTION DU “ PARADIS PERDU ” de

Milton (1836)

CONGRÈS DE VÉRONE

GUERRE D'ESPAGNE (1838)

JOURNAL D'UN CONCLAVE (1914)

AMOUR ET VIEILLESSE (1922)

JOURNAL DE JÉRUSALEM (1950)

LES MARTYRS DE DIOCLÉTIEN (1951)

 

CORRESPONDANCE

 

CORRESPONDANCE GÉNÉRALE, jusqu'en 1824 (1912-1924)

CORRESPONDANCE AVEC LA MARQUISE DE V... (1903)

LETTRES A SAINTE-BEUVE (1904)

LETTRES INÉDITES (1905)

CORRESPONDANCE INÉDITE (1917)

CHATEAUBRIAND INÉDIT, NOUVELLES LETTRES (1917)

LE ROMAN DE L'OCCITANIENNE ET DE CHATEAUBRIAND (1925)

LETTRES A LA COMTESSE DE CASTELLANE (1927)

CORRESPONDANCE AVEC HYDE DE NEUVILLE (1929)

LETTRES A MADAME RÉCAMIER (1951)

chateaubriand

« René qui fera plus tard 1 'objet d'une édition séparée), grand ouvrage apologétique dont il avait détaché un an plus tôt le récit d'Atala.

Ayant trouvé grâce auprès de l'Empereur , Cha­ teaubriand devient ambassadeur à Rome (1803).

Mais l'exécution du duc d'Enghien lui impose, en tant que monarchiste, de rompre tout aussitôt avec les nouveaux dirigeants.

Il accomplit un périple méditerranéen (1806-1807), puis s'installe à son retour, près de Paris.

dans sa retraite de là Vallée aux Loups.

Il y rédige Les martyrs (1809) et l'Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811).

Élu à 1 'Académie, il ne peut prononcer son discours d'entrée, véritable réquisitoire contre la politique impériale.

Dès lors débute son activité politique : il publie le pamphlet De Buonaparte et des Bour­ bons (1814), puis suit le roi Louis XVIII dans son exil de Gand (1815).

Déçu par l'Empire, Chateaubriand l'est aussi par la Restauration et passe à 1 'opposition ultra.

Selon les ministères, il entre dans le gouvernement ou stigmatise ses adversaires dans son journal, Le Conservateur.

Il trouve dans sa liaison avec Mme Récamier une consolation à ses déboires politiques.

Sans renier ses convictions légiti­ mistes, Chateaubriand se désintéresse peu à peu des affaires du monde pour se consacrer à ses travaux littéraires : en 1826, il pub lie ses Œuvres complètes et surtout poursuit la rédaction de ses Mémo ires que des ennuis d'argent vont l'obliger à vendre au libraire Delloye.

Perclus de rhumatismes, il passe ses dernières années dans la méditation, rédige en pénitence sur les conseils de son confesseur une Vie de Rancé (1844), et relit une dernière fois ses Mémoires dont Émile de Girardin vient d'obtenir les droits pour une publication en feuilleton dans La Presse.

U meurt à Paris en juillet 1848, trois mois avant que paraisse le début de ses Mémoires d'outre-tombe.

Selon son propre désir, il est inhumé sur l'îlot du Grand-Bé, devant Saint-Malo, « face à la mer [qu' il avait] tant aimée ».

CHRISTIANISME ET MAL DU SIÈCLE Frappé des abus de quelques institutions et des vices de quelques hommes, je suis jadis tombé dans les déclamations et les sophismes , prétend Chateaubriand dans la Préface du Génie du christianisme.

C'était désavouer les propos (« Quelle sera la religion qui remplacera le christianisme? ») tenus quelques années plus tôt dans l' Essai sur les révolutions, ouvrage encore fortement marqué par les conceptions philosophiques du xvme siècle.

La « conversion » de 1798 a amené Chateau­ briand à écrire un livre qui cherche à prouver que, de toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique , la plus humaine , la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres .

Tel se présente donc le volumineux Génie du christianisme, beaucoup plus important du point de vue littéraire que du point de vue religieux : si Chateaubriand échoue dans sa tentative de vouloir expliquer l'organisation du monde par la présence de Dieu dans les merveilles de la nature , il trace en revanche des voies nouvelles à la sensibilité et à la littérature.

Les livres II (« Poétique du christianisme») et III («Beaux­ arts et littérature ») brossent de grands tableaux où souffle un sentiment libéré des contraintes classiques (telles les célèbres pages consacrées à la vie naturelle, aux cathédrales).

Mais c'est en s'attachant à rechercher 1 'esprit profond du christianisme à travers les œuvres littéraires que l'auteur montre le plus de talent :loin de s'arrêter aux faiblesses, il réussit à rendre sensible, au contraire, la beauté d'une page, d'un vers ou d'une pièce.

Ainsi l'ouvrage parlait-il plus au cœur qu'à la raison, malgré le souhait de son auteur; si Le génie du christianisme eut un immense succès, il le dut au style et à 1 'esprit, non à la rigu eur de la démonstration .

Christianisme et nature : « Atala » Atala fut publié séparément un an avant Le génie du christianisme.

Ce court récit « consiste dans la peinture de deux amants qui marchent et causent dans la solitude ».

En Louisiane, près du Meschacebé ( 1), vit un vieillard aveugle nommé Chactas.

Un jour il rencontre René, qui ,. »

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