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L'oiseau bleu - analyse

Publié le 27/10/2017

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L’introduction L’Oiseau bleu est une pièce de théâtre écrite par l’écrivain belge Maurice Maeterlinck en 1908. Cette pièce est composée de six actes et douze tableaux dont les titres sont : La Cabane du bûcheron, Chez la fée, Le Pays du souvenir, Le Palais de la nuit, La Forêt, Devant le rideau, Le Cimetière, Devant le rideau qui présente de beaux nuages, Le Jardin des bonheurs, Le Royaume de l’avenir, L’Adieu et Le Réveil. Le résumé Dans cette pièce, il s’agit de deux enfants issus d’une famille très pauvre, frère Tyltyl et sœur Mytyl, qui regardent par la fenêtre le Noël des enfants riches et se demandent pourquoi il n’y a pas des cadeaux et des gâteaux pour eux deux aussi. En ce moment, la fée Bérylune arrive dans leur chambre et leur demande de lui ramener l’oiseau bleu, qui lui est nécessaire pour la guérison de sa fille qui est très malade. Bérylune donne aux enfants un chapeau avec un diamant magique qui permet de voir l’âme des choses (des objets, des végétaux et des animaux) et de voyager dans le passé, c’est-à-dire dans le souvenir, et dans l’avenir. Dans leur grand vagabondage, ils vont passer par des mondes différents et connaître des êtres magiques, féerique. Mais à la fin de l’œuvre, retournés à sa maison, Tyltyl et Mytyl pensent que toute une année est passée, et leur mère les rassure qu’ils se sont endormis la veille et que le jour vient de se lever. Donc, nous ne sommes pas sûrs si c’était le rêve ou la réalité. L’analyse Cette œuvre peut se lire comme un joli conte qui nous raconte un innocent rêve enfantin et rien de plus, ce qui est, en effet, très bien parce que cela signifie qu’elle peut être lue par des enfants de tous les âges et ces enfants peuvent en extraire un enseignement, une morale. Mais cependant, le contenu philosophique et la symbolique de L’Oiseau bleu est très importante, et c’est justement ce que nous allons essayer de présenter et d’analyser dans ce papier. La vision du monde Premièrement, nous voudrions aborder la question de la vision du monde qui se pose dès le début de L’oiseau bleu. Nous avons mentionné là-haut que Bérylune donne à Tyrtyl le chapeau avec un diamant magique qui influence la manière de voir les choses. Au moment où le garçon met ce chapeau, toute sa chambre change, elle devient lumineuse, les murs scintillent, ils semblent...

« La vision du monde Premièrement, nous voudrions aborder la question de la vision du monde qui se pose dès le début de L’oiseau bleu .

Nous avons mentionné là-haut que Bérylune donne à Tyrtyl le chapeau avec un diamant magique qui influence la manière de voir les choses.

Au moment où le garçon met ce chapeau, toute sa chambre change, elle devient lumineuse, les murs scintillent, ils semblent être composés des saphirs et des pierres précieux, le meuble prend vie, le chien et la chatte prennent la forme de petits gens avec les têtes de chien et de chatte, la fée qui leur paraissaient être une vieille voisine devient une vrai fée, belle comme une princesse.

Donc maintenant, ils voient le vrai visage des choses, sa pure essence, son âme, une réalité véritable en quelque sorte, une réalité intérieure.

Comme si leurs sentiments, leurs connaissances sur le monde réel, leur conscience obscurcissaient leur façon de voir, leur donnaient une image tordue, voilaient leur perception.

Ce dévoilement de la réalité est présent dans presque tout le texte.

Dans le 9 ème tableau, quand ils vont dans le Jardin des Bonheurs, ils y entrent sans que Tyrtyl tourne le diamant (ce qui change la manière de voir) et ils rencontrent d’abord les Gros Bonheurs qui mangent, boivent et rient, ils les invitent à rejoindre leur célébration ; mais une fois le diamant magique activé, les Gros Bonheurs deviennent tous nus, misérables, lamentables et honteux, et il commencent à courir et à trouver une endroit pour se cacher ; et ils s’en vont dans la caverne des Malheurs.

Il y a aussi le cas de 9 ème tableau, quand Tyrtyl et Mytyl sont seuls au cimetière où règne la nuit, l’obscurité, mais lorsque Tyrtyl tourne le diamant, le cimetière se transforme en une sorte de jardin, de paradis terrestre, et les morts ne sortent pas de leurs sépulcres, et cela veut dire qu’il ne faut pas avoir peur de la mort puisqu’elle n’existe pas (ce que nous allons expliquer un peu plus tard).

Il faut absolument mentionner le dernier tableau, quand les deux enfants rentrent chez soi, se réveillent le lendemain matin et tout est changé, tout semble renouvelé, plus beau qu’avant leur voyage.

Et c’est ici qu’on peut se poser la question : est-ce que c’est vrai que tout a changé? Parce que quand ils disent à sa mère que la maison est plus belle qu’avant, elle leur dit que rien n’a changé, que tout est comme toujours.

Donc nous pouvons dire que c’est en effet leur propre vision qui a changé, qui s’est même amélioré, qu’ils ont adopté une perception beaucoup plus profonde et positive de la réalité. L’âme de toutes choses Lié au sujet précédent, c’est l’animation de l’inanimé ; le thème très important et aussi très évident dans cette pièce.

Déjà au début de l’œuvre, quand tout vivifie pour la première fois, l’écrivain nous transmet son message : il faut faire attention à des objets que nous utilisons, à des végétations qui existent, à des animaux qui sont nos fidèles amis, les traiter avec de l’amour, de [ 2 ]. »

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