Louis Aragon, Les yeux d'Elsa

« Le passé composé peut aussi renvoyer à ce malheur récent et persistant contrebalancé par l'espoir. Métaphores de la souffrance : « les chagrins de l'azur », « l'océan troublé », « le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure », « plus bleu d'être endeuillé », « le jour est plus poignant qui point entre les pleurs », « lumière mouillé » Métaphore de l'espoir : « puis le beau temps soudain se lève », « l'été taille la nue au tablier des anges », « ouvrent la double brèche par où se reproduit le miracle des rois » à liées à la nature ou à la chrétienneté. Couleurs dominantes : « bleus » à les yeux, la vierge Marie « Noirs » à malheur, guerre Images associées aux « yeux » d'Elsa : - l'eau (métaphore filée dans la première strophe) - le ciel (variation météologique) - la femme protectrice, vierge Marie - étoiles, univers - dimension cosmique, presque surhumaine Adresse à la femme aimée. Idéalisation par les métaphores valorisantes. Genre traditionnel du poème (lyrisme élargit par l'introduction d'autres thèmes à guerre, souffrance, l'occupation) à c'est un poème engagé caché derrière un poème d'amour. Période sombre : - la guerre « à l'ombre des oiseaux » « Noirs et endeuillés » Période de lumière : « les soleils » « Le beau temps » « Plus clairs » « Le jour » Les yeux d'Elsa incarnent l'espoir d'une renaissance de la France. Figure de la mère souffrante : à « Mère des 7 douleurs » « Une larme y luit » « Entre les pleurs » « Tes yeux dans le malheur ». »