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MADAME DE SÉVIGNÉ: 1616-1698. VIE ET OEUVRE

Publié le 21/02/2012

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Ce qu'elle nous conte du Roi et de Versailles, elle le sait de seconde main, car elle est, comme beaucoup d'anciens précieux, comme amie fidèle de Fouquet aussi, assez mal vue à la Cour. Mais elle vit à Paris ou à Livry et sait y voir et entendre ; elle fait des séjours prolongés dans sa propriété des Rochers, près de Vitré, quand les fonds baissent et qu'il faut faire des économies, avec des visites au Duc de Chaulnes, Gouverneur Général de Bretagne, et à la noblesse du pays ; pour soigner ses rhumatismes, elles fait une cure à Vichy (mai 1676) et le récit en est bien curieux à lire ; enfin deux voyages en Provenée chez sa fille (1672 et 1696)...

« SA VIE Marie de Rabutin Chantal, dont la grand'mere tut sainte Jeanne de Chantal, est nee to 6 Wrier 1626, place Royale A Paris (actuellement place des Vosges). 1) 1628-1660: Une grand.

dame. Orpheline de bonne heure, elle est .levee brillamment, surtout par son oncle, Tebbe de Coulanges, le bien bon s.

Ses professeurs sont : Menage, Chapelain, at surtout....

le salmi- de la Marquise de Ram- bouillet I En 1644, on lui fait epouser to marquis de Sevigne, joueur, bretteur et inflate, lequel, en 1659, est tub dans un duel. 2) 1680 -1670: La mere attentive. Courageusement, elle se consacre a la remise en .tat de sea finances delabrees et a Teducation de see deux enfants.

Son file, tote folio, (Meier sans aucun serieux, lui cause plus de ennuis que de joies. Toute sa puissance d'affection se reporte sur sa fide, qu'elle idolatre. 8) 1670-1698 : Deehirements et melancolies: ...

Mats celle -ci spouse on 1669 un bean parti, tres serieux, nn qua- dragenaire bien nenti, un vent, Monsieur de Grignan ; celui-ci est nomme en 1671 Lieutenant-General (c'est-i-dire Gouverneur) de Pro- vence ; sa Jenne femme dolt le suivre.

C'est is separation dechirante de is mere et de Is Bile ; separation qui donne lieu t Is pins belle partie de sa correspondence.

Madame de Sevigne meurt de la petite verole on 1696. L'CEUVRE: Ce sent uniquement des Iettres 1 - soit payees, et &est surtout Asa Bile qu'elle ecrit celles-la ; - soit d'Information, pour renseigner les provinciaux sur ce qiii se passe A Paris ; - snit litteraireS,c'est-e-dire qu'elle y fait - sciemment - oeuvre d'ecrivain, mettant, en ancienne precieuse, touts sa coquetterie A disserter avec grace sur des sujets tabs minces.

Ces lettree-le, elle savait tres bleu Tie see correspondents lee communiquaient A toutes leers relations at on faisaient mama circular des copies. SA VIE: Marle de Rabutln Chantal, dont la grand' mère fut sainte Jeanne de Chantal, est née le 6 "février 1626, place Royale à Paris (actuellement place des Vosges).

1) 1626-1660 : Une grande dame.

Orpheline de bonne heure, elle est élevée brillamment, surtout par son oncle, l'abbé de Coulanges, •le bien bon •· Ses professeurs sont : Ménage, Chapelain, et surtout ....

le salo~ de la Marquise de Ram­ bouillet 1 En 1644, on lui fait épouser le marquis de Sévigné, joueur, bretteur et in fidèle, lequel, en t 659, est tué dans un duel.

2) 1660-1670: La mère attentive.

Courageusement, elle se consacre à la remise en état de ses ftnances délabrées et à l'éducation de ses deux enfants.

Son fils, tête folle, offlcier sans aucun sérieux, lui cause plus de soucis que de joieR.

Toute sa puissance d'affection se reporte sur sa BUe, qu'elle idolâtrè.

S) 1670-1696 : Déchirements e& mélancolies: ••• Mais celle-cl épouse en 1669 un beau parti, très sérieux, un qua­ dragénaire bien nanti, un veuf, Monsieur de Grignan ; celui-ci Psi nommé en 1671 Lieutenant-Général (c'est-à-dire Gouverneur) de Pro­ vence ; sa jeune femme doit le suivre.

C'est la séparation déchirante de la mère et de la fille ; séparation qui donne lieu il lA ·Jllns belle partie de sa correspondanc.e.

Madame d9 Sévi~rné meurt cle la petite vérole en 169~.

L'ŒUVRE: Ce sont uniquement df's lettres 1 - iloit privées, et c'est surtout à sa fille qu'elle 6crlt .celles-là ; -soit d'Information, pour renseigner les provinciaux sur ce qUi 18 passe à Paris ; -soit littéraires, c'est-à-dire qu'elle 1 fait -sciemment -œuvre d'écrivain, mettant, en ancienne précieuse, toute sa coquetterie à disserter avec grAce sur des sujets très minees.

Ces lettres-là, elle savait &rès bien qlle ses correspondants les communiquaient à toutes leUl'll relations el 81l fl!.isaie 0t IJI•me circuler dea copies.. »

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