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Marcel Proust, portrait de Monsieur Legrandin analyse

Publié le 09/12/2018

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Oral de Franc?ais Texte 3: Marcel Proust, Portrait de Monsieur Legrandin, Du côté de chez Swann, 1913 Introduction Publié en novembre 1913, Du côté de chez Swann est le premier volume du roman de Marcel Proust, A la recherche du temps perdu. Le passage qui nous intéresse se situe dans la 1er des trois parties de ce premier volume : Combray. Par l’intermédiaire de ce roman, Marcel Proust en tant qu’auteur mondain et raffiné de la fin du 19ème siècle ne s'intéresse non pas au souvenirs du narrateur, qui n’est pas lui mais qui lui ressemble en tout point, mais à une réflexion sur la littérature, sur la mémoire et sur le temps. Cet extrait dresse un portrait de Monsieur Legrandin, personnage secondaire qui parcourent toute la Recherche et qui opère une surprenante mutation de bourgeois jusqu’à comte. Ce passage relate la sortie de la grande messe de Combray dans lequel il se montre obséquieux avec la femme d’un gros propriétaires terriens des environs. Développement A travers cet extrait, nous nous demanderont en quoi le portrait que fait Proust de Monsieur Legrandin est une satire ? A cette fin, nous verrons que Monsieur Legrandin est une satire notamment à travers son portrait physique et son aptitude ridicule ainsi que son comportement de snob vis à vis des autres personnages. I/ Po...
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« II/ Le snobisme - Par ailleurs Monsieur Legrandin incarne le snobisme même à travers ce texte.

En effet est snob une personne qui cherche à être assimilée aux gens distingués de la haute société, en faisant étalage des manières, des goûts, des modes qu’elle lui emprunte sans discernement, ainsi que des relations qu’elle y peut avoir.

- Dès le début du texte ligne 4, nous retrouvons l’hyperbole « zèle extraordinaire » Celui-ci éprouve un sentiment et un dévouement démesurément grand à l’égard de la marquise qu’il rencontre à la fin de la messe.

Par définition le zèle correspond à un empressement, une ardeur extrême, le couplé à l’adjectif extraordinaire ne fait que tourner au ridicule l’expression de sympathie qu’éprouve Monsieur Legrandin pour la marquise.

- De plus, ligne 5 « qu’avait du lui apprendre le mari de sa soeur » nous apprenons que son salut ridicule qu’il adresse à la marquise lui a été enseigné.

Legrandin s’entraine à faire partie d’un monde auquel il n’appartient pas, quitte à exagérer et à se ridiculiser publiquement.

- La raison pour laquelle nous retrouvons ligne 16, la comparaison « Il avait l’air, tant il s’y abandonnait entièrement en n’ayant plus aucun souci du reste, d’être le jouet inerte et mécanique du bonheur ».

Legrandin agit par automatisme, il ne se pose pas vraiment de question, son but est d’être accepter dans la haute société, qu’importe ce qu’il fait pour atteindre celui-ci. - Enfin ligne 17, nous retrouvons l’antiphrase « Il était trop bien élevé pour détourner la tête ».

Alors que Legrandin s’occupe d’aller dire quelque chose au cocher, il ne salue même pas les gens qu’il peut croiser, la requête de la marquise, qui ,en plus, a un haut statut sociale étant plus importante. - D’autant plus que ligne 20, après avoir croisé la narrateur qu’il n’a même pas salué, nous retrouvons la personnification « Un veston souple et droit qui avait l’air de se sentir fourvoyé au milieu d’un luxe détesté.

» Comme si ses vêtement se sentaient tromper au milieu de ses nobles richement habillés, dont il essaye d’intégrer le milieu.

- De plus ligne 33 nous retrouvons la gradation suivante : « Finesse de l’amabilité » clignement de connivence » « Demi-mots » « Sous-entendu » « mystère de la complicité » « assurance d’amitié » « protestations de tendresse » jusqu’à « déclaration d’amour ».

Legrandin cherche à plaire à la marquise et cela est d’autant plus comique qu’il ne passe que très peu de temps entre la première déclaration assimilée à de l’amitié et la dernière qui traite du sentiment amoureux.

Juste le temps de la raccompagner à sa voiture.

- Enfin c’est l’oxymore de la dernière ligne qui nous confirme son snobisme, « prunelles énamouré dans un visage de glace ».

La vrai personnalité de Legrandin d’hypocrite qui est sous entendu depuis le début du texte est dévoilée au grand jour, cela provoque donc un effet de clausule. Conclusion En conclusion, Proust dresse un portrait satirique du premier personnage snob de son roman « Du coté de chez Sawnn» .

Legrandin est ridicule et ne pense qu’à se hisser dans la haute société.

Proust dénonce son hypocrisie et son son opportunisme à travers cette satire.

Nous pouvons nous demander pourquoi Marcel Proust décrit-il avec autant de minutie les différents personnages snobs de son œuvre A la recherche du temps perdu ou plus généralement en quoi consiste son art ?. »

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