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Meditation grisatre.

Publié le 24/10/2012

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Amorce ? Jules LAFORGUE, poète français naît à Montevideo (Uruguay) le 16août 1860 et meurt 27ans plus tard, de la phtisie (forme de tuberculose).                                                                                                     Tout au long de sa vie, cet auteur symboliste, rédige différents types d’œuvres. Il se consacre tout d’abord aux recueils poétiques en vers (Les complaintes en 1885, ou encore Le concile féerique en 1886) puis, rédige l’année de sa mort, Moralité Légendaire, qui est une suite de nouvelles inspirées des mythes occidentaux. Le poème intitulé Méditation grisâtre est un sonnet posthume publié en 1880 (dans Œuvres complètes), qui décrit un océan déchaîné à travers la vision d’un personnage solitaire et songeur.  Il est précédé du poème -------.                                                                                                                             Ce poème, est un sonnet français (avec des rimes embrassées pour les 2premières strophes et des rimes suivant le schéma CCDEDE...

« le deuxième vers, est mis en valeur avec la majuscule qui lui est attribuée.

On comprend donc, que cet élément est principal, que l'océan est l'élément central du poème.

L'emploi de plusieurs mots se référant à l'eau, accentue cette impression de centralité maritime : « noyé » « clapotis du flot » « sanglots ».

La terre ferme est mise de côté, on aperçoit seulement un « îlot » sur lequel le personnage en présence est assis ; le paysage terrestre est extrêmement réduit, l'emploi d'un diminutif (« îlot » à la place d'île) accentue cette abréviation : L'océan est présent partout, ne laisse place à rien d'autre.                                                                                                  Dès le premier vers et durant tout le poème, Jules LAFORGUE décrit un horizon teinté de gris: « ciel pluvieux (...) brumes sales », « Océan blême » « grand ciel gris (...) brouillard ».

Ces mots ou expressions,  nous présentent une scène maussade qui évoque la tristesse d'un paysage de bord de mer, lors d'une journée sans soleil.

L'évocation du vent vient renforcer cette idée de tristesse et de mélancolie : « concert hurlant des mourantes rafales » « affolement des vents balayant l'air ».

A la lecture de ces passages, où le vent est évoqué de manières différentes au sein du même vers (« affolement » « vents » « balayant » « l'air ») on --------------------------------------------------------------- Ainsi, nous pouvons constater que la scène présentée dans le poème est bordée par un paysage marin, triste et propice à la mélancolie, ce qui justifie clairement le mot « grisâtre » évoqué dans le titre du texte.

Néanmoins, on observe qu'au niveau des sonorités, l'ambiance est différente. Dans la première strophe, le son de l'océan est retranscrit comme un « clapotis » (petit mouvement des vagues).

En revanche, dès le vers suivant, il est mentionné comme un « concert hurlant des mourantes rafales ».

A partir de la seconde strophe, le volume augmente encore : « cavales » « les vagues (...) arrivent au galop » « affolement des vents balayant l'air ».

Cette gradation d-----------------------------------------------------------------                                                         De plus, Jules LAFORGUE utilise une allitération en [V] pour imiter le bruit régulier des vagues  : « Crinière écheVelée, ainsi que des caVales / les Vagues se tordant arriVent au galop » ; et une alliteration en [R] pour décalquer le grondement du vent « Dans le conceRt huRlant des mouRantes Rafales. » En définitive, nous pouvons penser que Jules Laforgue joue avec les sonorités que produisent les éléments de son texte, dans le but de créer un véritable contraste entre le vu et l'ouï.

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