Mélancholia - Victor Hugo

« quantité d'objet dont un compas, afin de prendre la mesure du monde et la place qui est réservé à l'homme dans ce monde.

Il y a une chérubin qui écrit, et une échelle qui monte.

Il y a une chauve souris qui tient le "Mélencolia I".

Idée d'un monde plongé dans les ténèbres, contre lesquels on ne peut rien.

Les instruments de mesure sont inutiles puisqu'ils sont éparpillés à ses pieds, l'image d'un bloc de pierre montre un monde que l'on ne comprend pas. L'idée de nous montrer l'impuissance de l'homme à comprendre le monde dans lequel il vit : un livre fermé, l'ange est confronté à un problème insoluble : la question de la comète.

Il est incapable de mesurer la trajectoire des comète, cet ange là est ramené à la précarité des choses par le sablier, la chocle et la tête de mort à plusieurs endroits du dessins, = memnto mori.

On nous présente des objets instables, brisés, cassés sur le devant de la gravure, il s'agit de représenter ici notre incapacité à tout comprendre du monde, à moins qu'il ne s'agisse ici d'une mise en garde contre les excès de la mélancolie, contre l'abandon, tout ce qui nous paralyse : une vision humaniste de l'homme qui se résume dans la thèse de Pic de la Mirandole, c'est à l'homme de décider de ce qu'il veut être, par sa pratique vertueuse des arts et des sciences.

On peut résister à cette mélancolie, éduquer les enfants, rendre la mer navigable, l'homme aurait en mains les clés de son propre destin : vision plus optimiste de l'homme qui aurait devant lui une capacité de création infinie, qu'il peut toujours tenter d'expliquer le monde, en gardant une juste mesure, d'où le compas dans la main. La chauve souris tourne le dos à la lumière et porte le panneau "mélancolie", c'est donc se qui tourne le dos à la lumière.

Idée de réconciliation entre l'homme et le monde : présence de l'arc en ciel afin de percer le monde et de percevoir la lumière.

C'est finalement ce que fera le poème de Victor Hugo en nous peignant un Enfer dont Hugo nous montre un monde de ténèbres à regarder en face sans être paralysé par cela.

Il s'agit de nous réconcilier avec la lumière. La poésie au service de l'argumentation I .

Un tableau saisissant A/ Une chose vue Hugo en semble ici le témoin comme s'il l'avait vu.

Il s'agit d'un déictique.

Il utilise (comme Voltaire) un présent de narration qui pourrait être un présent d'annonciation.

Il s'agit d'actualiser la scène, d'y faire participe le lecteur : v.13 :. »