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MENDÈS Catulle : sa vie et son oeuvre

Publié le 24/11/2018

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MENDÈS Catulle (1841-1909). Poète habile et brillant, romancier prolixe, Catulle Mendès, en tacticien avisé de la vie littéraire parisienne, sut occuper pendant un tiers de siècle le devant d’une scène peuplée de précieux talents. Mais cet « étonneur » semble avoir épuisé, au service de ses contemporains, ses capacités de séduction, et il n’a laissé à la postérité que le souvenir d’une ingéniosité éclectique.

 

Les prouesses de Protée

 

On pourrait placer la sémillante carrière de Mendès sous l’invocation de Protée, dieu des métamorphoses. Né à Bordeaux, Mendès appartient à la génération de Verlaine, de Mallarmé et de Zola, celle du premier symbolisme et du naturalisme; protégé par Théophile Gautier, il fonde, en 1859, la Revue fantaisiste, qui regroupera les initiateurs du mouvement parnassien, et publie des vers (Philoméla, 1863) que la critique accueille favorablement. Il épouse en 1866 Judith Gautier, la fille de son maître, et accomplit avec elle un voyage en Allemagne, d’où il revient enthousiaste du wagnérisme. Plein d’activité et d’entregent, il est la cheville ouvrière du Parnasse contemporain (1866), recueil collectif qui rassemble, autour de Leconte de Lisle, de grands aînés (Baudelaire, Gautier, Banville, Hercdia), et de jeunes disciples (Coppée, Verlaine, et Mendès lui-même, entre autres), tous unis par un amour exigeant de l’art et de la forme sévère; il en a raconté la genèse dans sa Légende du Parnasse contemporain (1884), où il n’oublie pas de souligner son rôle personnel

« la prose : sa première pièce, donnée au Français, la Part du roi (1872), est suivie de beaucoup d'autres (les Frères d'armes, 1873; la Justice, 1877; les Mères ennemies, 1882; la Reine Fiammette, 1889; Médée, 1898; Scarron, 1905).

Il adapte pour la scène de l'Opéra-Comique le Capitaine Fracasse de Gautier (1878), fournit à Emma­ nuel Chabrier le livret de Gwendoline (1886) et à André Messager celui d' /soli ne ( 1888).

Il publie sans relâche contes, nouvelles ou romans, spirituels, légers, et même fort lestes pour la plupart (les Folies amoureuses, 1877; la Vie et La Mort d'un clown, 1879; le Roi vierge, 1881; Monstres parisiens, 1882; Z. »

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