Mme du Deffand.
Publié le 26/05/2011
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Le salon de Mme du Deffand (1697-1780) n'aura pas ce caractère de propagande. Salon aristocratique, où les gens de lettres sont admis mais ne sont pas chez eux, c'est peut-être celui qui personnifie le mieux l'esprit du siècle avant Rousseau, reflété par celui même de la maîtresse de la maison. Le trait qui domine dans la physionomie morale de celle-ci, c'est la sécheresse de coeur. Cette sécheresse se traduit par la raillerie continuelle et aboutit à l'incurable ennui.
Liens utiles
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- Vous expliquerez, discuterez et commenterez ce jugement de Mme du Deffand : On trouve dans Montaigne tout ce qu'on a jamais pensé, et nul style n'est aussi énergique : il n'enseigne rien, parce qu'il ne décide de rien; c'est l'opposé du dogmatisme; il est vain, tous les hommes ne le sont-ils pas ? Ceux qui paraissent modestes ne sont-ils pas doublement vains ? Le « je » et le « moi » sont à chaque ligne, mais quelles sont les connaissances qu'on peut avoir si ce n'est pas le « je » et
- Mme du DEFFAND : Il n'y a que le premier pas qui coûte. Commentaire.