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Norbet Elias

Publié le 24/11/2013

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  Norbert Elias est né en 1897 en Pologne, après avoir fait des études de médecine et de philosophie en Allemagne il entame sa carrière de sociologue en 1924. Ses recherches portent surtout sur l’histoire des comportements collectifs. En 1933, il rédige sa thèse d’habilitation La Société de cour, dont le contexte appartient du XVIème au XVIIIème siècle, celle-ci est une première formulation des concepts et des thèses de Norbert Elias sur un « processus de civilisation ». L'essentiel de son analyse porte sur Versailles sous Louis XIV. Norbert Elias parle de l'extension des pratiques de la cour à l'ensemble de la société, c’est en son sein que s’élaborent des relations particulières entre ses membres, à partir de règles de comportement. Dans la société de cour est expérimentée l’observation de soi-même et d’autrui. La société de cour fonde une distinction entre l’homme de la cour et la société du peuple. Le moteur de cette société est l'étiquette, qui règle la place, la fonction, l'attitude, le moindre geste de chacun.     Comment procède Elias pour isoler les caractéristiques de la société de cour en France dans l’ancien régime Pour isoler les caractéristiques de la société de cour en France sous l’ancien régime, Elias commence par é...

« est un moyen de faire comprendre la subordination des hommes de cour à l'opinion de leur propre société, c'est de là d'où vient une dimension supplémentaire quant aux caractéristiques de la société de cour : l'homme n'a pas la liberté de se soustraire à sa propre opinion, il est dépendant d'un roi qui fait de lui un homme à prestige d'aristocrate.    Quelle est la spécificité de la société  de cour en France par rapport à d'autres bonnes sociétés En fait, faire partie de la société de cour pendant l'ancien régime revient à être soumis politiquement et symboliquement en acceptant cette domestication, par le souverain, ce qui fait de l'individu un homme socialement supérieur.

Par exemple, dans les autres bonnes sociétés, l'homme possède une certaine liberté d'opinion, de mobilité...

pourtant dans la société de cour c'est la soumission à l'opinion dominante de la société qui fait de nous un noble aristocrate. Ainsi, tout est question de prestige, la position puissante d'un homme dans le cadre de la société de cour est déterminée non seulement par son rang mais aussi par sa position de puissance.

De la sorte, Elias montre qu'un individu appartenant à la société de cour devait accepter sa dépendance par rapport à son roi et seule cette dépendance lui permet de maintenir son rang social et son identité personnelle.

C'est son lien direct avec l'opinion de la société de cour mais aussi l'opinion des autres qui assure son appartenance à l'élite, cette appartenance-là est reflétée sur son prestige qui représente son poids dans la société.

Sous l'Ancien régime, la pression de l'opinion est donc assez lourde, ce n'est pas le cas après la Révolution : les « bonnes sociétés » ont plus de liberté et peuvent se soustraire à la pression. Le prestige constitue le rang de l'individu mais aussi son argent, sa charge héréditaire, son ancienneté, ses bonnes manières, sa beauté etc.

et de ce fait, la vie cette société de cour était une vie de lutte pour des chances de prestige, puisque celui qui hier tenait un rang élevé pouvait le perdre du jour au lendemain. En effet, l'authenticité d'une position sociale n'est jugée que par l'opinion et la reconnaissance des autres de la qualité du membre de la société de cour.

A travers ceci, on comprend que, dans le cadre de la cour sous l'ancien régime, on analyse les implications sociales de l'individu dans ses rapports avec les autres, avec son entourage, donc, l'individu va établir un lien entre l'observation de lui-même et celle des autres, c'est ce. »

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