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NOSTREDAME (Michel de)

Publié le 11/03/2019

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NOSTREDAME (Michel de), dit Nostradamus, médecin et écrivain français (Saint-Rémy-de-Provence 1503 - Salon

 

1566). Il étudia la médecine à Montpellier, exerça dans le Midi et s'établit à Agen, où il se lia avec Scaliger, qui, peu après, l'accabla d'épigrammes. Après avoir voyagé en Italie et en Sicile, il se fixa à Salon. En 1546, on l'appela à Aix, et, en 1547, à Lyon, pour soigner les pestiférés. La publication, en 1555, de ses Prophéties reprises et augmentées, en 1568, sous le titre de Prophéties de Michel Nostradamus en 10 Centuries avec 141 Présages, le rendit célèbre. Henri II et Catherine de Médicis lui demandèrent l'horoscope de leurs fils. Ses contemporains accueillirent diversement les Prophéties : certains (dont Ronsard) les prirent au sérieux, d'autres les considérèrent comme une imposture. Le débat, toujours renouvelé, dure encore aujourd'hui et a même exercé la sagacité de G. Dumézil (le Moyne noir en gris dedans Varennes, 1984). — Son fils aîné César (Salon 1555 - Saint-Rémy-de-Provence 1629), poète dans la lignée de la Pléiade (le Songe de Scipion, 1606 ; Pièces héroïques, 1608), est l'auteur d'une Histoire et chronique de Provence (1614). — Son autre fils Michel Le Pouzin 1574), auteur de traités d'astrologie, fut tué alors qu'il mettait le feu à une place forte dont il avait prédit l'incendie.

« Nostradamus 1 Michel de Noatre-Dame, qui devait prendre , en latin de cuisine, le nom de Nostradamus, naquit à Saint-Rémy­ de-Provence en 1503.

Ses ancêtres étaient des juifs convertis au catholicisme.

Loin de renier cette origine , il la revendiqua en s'affirmant le descendant d'une tribu prophétique.

Il est un des meilleurs représentants -et sOrement le plu$ célèbre -de l'astrologie à tendance occultiste, aujourd 'hui rejetée par la plupart des astro­ logues, même lorsque leurs annonces paraissent ètans la rubrique des • sciences occultes ...

2 Fondée initialement sur l'idée d'une correspondance entre les astres et les parties du corps humain (unité macrocosme-m icrocosme), l'astrologie a été obligée de s'intégrer, quand elle ie pouvait, les connaissances acquises au cours des siècles par l'astronomie.

Elle doit une part de son prestige actuel à l'aspect scienti­ fique qu'elle donne à ses calculs, faisant ainsi oublier ses bases purement irrationnelles.

Mais elle n'a pas toujours eu cet aspect .

Les anciens astrologues enve­ loppaient volontiers leurs prédictions dans, un langage symbolique et obscur, dont la pleine intelligence n'était supposée accessible qu'à des initiés, selon le précepte ésotérique formulé par Roger Bacon : • En révélant le secret, - on diminue sa puissance.

Le peuple n'y peut rien comprendre ; il en ferait un usage vulgaire et lui enlèverait toute valeur .

" 3 La biographie de Mict"tel de Nostre-Darne est sur­ chargée d'éléments légendaires.

Il est sOr qu'il fit ses études de médecine à la célèbre université de Montpellier, héritière de la tradiUon Jucléo-arabe, et qu'il exerça son métier dans le sud-ouest de la France et à Lyon durant deux épidémies de peste.

Fixé à Salon-de-Provence, et en butte à l'hostilité de ses confrères et d'une partie de la population, il se découvrit des dona de devin.

En 1550, il.

se met à composer des prophéties sous. »

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