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Notre vie, paul eluard

Publié le 17/11/2012

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Notre vie, PAUL ELUARD (1895-1952) Considéré comme l'un des chefs du fil du mouvement surréaliste, Eluard donne libre cours à l'imagination ainsi qu'à la révolte et il prône un renouvellement de l'expression lyrique. Dans son poème élégiaque « Notre vie « extrait du recueil Le temps déborde, ce dernier évoque l'état dans lequel il s'est retrouvé suite au décès de sa bien-aimée Nusch (fut sa compagne pdt 17ans) I.L'IMAGE TENACE DU PASSE dès le premier vers, l'évocation de" notre vie" l'adjectif possessif " notre " souligne l'union et le bonheur. Champs lexical de la sérénité « beau «(v8) « contente «(v6) «claires «(v4) « aimions «(v6) rappelle le passé heureux qu'il partageait avec Nusch. la métaphore filée de" l'aurore "et du "matin" au vers 2 accorde à cette vie...
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« II . LA REPRESENTATION DE LA MORT        - Le j eu des personnifications qui installe une image envahissante de la mort   ex : La mort qui vient la mort qui va la mort vécue (v9) - le terme «   mort   » est r écurrent 6 fois  - au v(4), le comparant qui appartient au registre familier «   comme un   moulin   » donne  à la mort un caract ère de familiarit é odieuse   : elle occupe le   terrain avec une facilit é écœurante.  -  les verbes de d éplacement "qui vient " "qui va"    l'intrusion de la mort.  - La mort est une intruse et une parasite vorace qui s'attaque d'une fa çon   r épété au po ète endeuill é (=chagrin é) "elle boit " "elle mange " "mon corps   é puis é "                le cot é vampirisant  - La m étonymie "la mort v écue "   : le terme d ésigne d'avantage l’effet de la   mort   : la peine  à cause de la mort de Nusch.         La mort a fait deux victimes : la mort de l' être aim ée et la mort du "moi"   ancien.  III. LE PRESENT DEVASTE PAR LE DEUIL        -  les verbes au pass é compos é et  à l'imparfait «   tu l'as faite»,   «   disais tu   »  . »

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